Extraction, caractérisation et purification de bactériocines provenant du complexe d'espèces bactérien Ralstonia solanacearum : vers une stratégie innovante dans la lutte contre le flétrissement bactérien
Les bactéries du complexe d'espèces Ralstonia solanacearum (ceRs) causent le flétrissement bactérien. Cette maladie cause de graves dégâts dans les cultures maraîchères. Les bactéries du ceRs sont regroupées en fonction de leur phylotype et de leur sequevar. Dans la zone du Sud-Ouest de l'Océan Indien, les souches du phylotype I sequevar 31 sont majoritaires dans les petites îles alors que celles du phylotype I-18 le sont à Madagascar. Cette différence de distribution pourrait être expliquée par la production de bactériocines, molécules antibactériennes à spectre d'action étroit. Ainsi, nous montrons, in vitro, qu'une souche I-18 sécrète des bactériocines actives dans une gamme de pH située entre 3 et 11. L'activité antibactérienne du filtrat de culture de la souche I-18 est spécifique vis-à-vis d'une souche I-31 et n'inhibe pas la croissance d'autres bactéries présentes au niveau du sol. In planta, le filtrat de culture I-18 inhibe le flétrissement bactérien induit par la souche I-31. Ces résultats sont encourageants pour la mise en place d'un traitement innovant contre le flétrissement bactérien. En effet, aucun traitement n'est disponible actuellement.
| Main Authors: | , , , , , |
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| Format: | conference_item biblioteca |
| Language: | fre |
| Published: |
Université de la Réunion
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| Online Access: | http://agritrop.cirad.fr/607856/ http://agritrop.cirad.fr/607856/1/CNRIUT_Acte_2023_S-Ramin-Mangata_et_al_2023.pdf |
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| Summary: | Les bactéries du complexe d'espèces Ralstonia solanacearum (ceRs) causent le flétrissement bactérien. Cette maladie cause de graves dégâts dans les cultures maraîchères. Les bactéries du ceRs sont regroupées en fonction de leur phylotype et de leur sequevar. Dans la zone du Sud-Ouest de l'Océan Indien, les souches du phylotype I sequevar 31 sont majoritaires dans les petites îles alors que celles du phylotype I-18 le sont à Madagascar. Cette différence de distribution pourrait être expliquée par la production de bactériocines, molécules antibactériennes à spectre d'action étroit. Ainsi, nous montrons, in vitro, qu'une souche I-18 sécrète des bactériocines actives dans une gamme de pH située entre 3 et 11. L'activité antibactérienne du filtrat de culture de la souche I-18 est spécifique vis-à-vis d'une souche I-31 et n'inhibe pas la croissance d'autres bactéries présentes au niveau du sol. In planta, le filtrat de culture I-18 inhibe le flétrissement bactérien induit par la souche I-31. Ces résultats sont encourageants pour la mise en place d'un traitement innovant contre le flétrissement bactérien. En effet, aucun traitement n'est disponible actuellement. |
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