La place des céréales importées dans la consommation alimentaire au Sénégal

Le Sénégal est un pays de plus en plus urbanisé alors que le modèle de consommation urbain préfère le riz importé aux céréales locales. Depuis 1968, les productions agricoles auraient tendance à stagner tout en étant de plus en plus instables. L'évolution des prix officiels a été régulière mais a eu tendance à maintenir les rapports de prix échangés et le comportement de base des producteurs n'a pas été modifé (produire du mil pour l'autoconsommation et le plus possible d'arachide), les déficits périodiques de production devant être compensés par des achats pouvant inclure le riz importé. On doit constater que, sur le marché mondial (de 1960 à 1984), la vente de 100 kg d'arachide a permis en moyenne d'acheter 138 kg de riz, alors qu'à la place de ces 100 kg d'arachide, on n'aurait produit que 49 kg de mil décortiqué.

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Bibliographic Details
Main Author: Benoit-Cattin, Michel
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: INRA-ESR
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/603781/
http://agritrop.cirad.fr/603781/1/ID603781.pdf
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Description
Summary:Le Sénégal est un pays de plus en plus urbanisé alors que le modèle de consommation urbain préfère le riz importé aux céréales locales. Depuis 1968, les productions agricoles auraient tendance à stagner tout en étant de plus en plus instables. L'évolution des prix officiels a été régulière mais a eu tendance à maintenir les rapports de prix échangés et le comportement de base des producteurs n'a pas été modifé (produire du mil pour l'autoconsommation et le plus possible d'arachide), les déficits périodiques de production devant être compensés par des achats pouvant inclure le riz importé. On doit constater que, sur le marché mondial (de 1960 à 1984), la vente de 100 kg d'arachide a permis en moyenne d'acheter 138 kg de riz, alors qu'à la place de ces 100 kg d'arachide, on n'aurait produit que 49 kg de mil décortiqué.