Les droits des populations locales et autochtones à l'épreuve des politiques de gestion forestière et de conservation

La problématique des droits des populations locales et autochtones est plus que jamais au coeur de l'agenda international de la gestion des ressources forestières (Sikor et Stahl 2011). En effet, ces groupes de population réclament un ensemble de droits inhérents aux tenures foncières et forestières, aux cultures locales et à la parole sur la gestion des ressources naturelles adjacentes à leurs biotopes. Face à ces demandes et pressions sociales venues autant de la base que des ONG qui prétendent les représenter, la communauté internationale et plusieurs États ont mis en place divers mécanismes juridiques qui reconnaissent et promeuvent à la fois les droits et devoirs de ces catégories sociales vulnérables sur le plan de la biodiversité. L'une des réponses aux demandes des acteurs riverains relatives à la justice environnementale est, sans doute, l'approche de conservation des ressources naturelles axée sur la promotion et le respect de leurs droits (Campese et al. 2009).

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Bibliographic Details
Main Authors: Tsanga, Raphael, Assembe-Mvondo, Samuel, Lescuyer, Guillaume, Vermeulen, Cédric, Wardell, David Andrew, Kalenga, Marie-Ange, Boutinot, Laurence, Oyono, Philippe-René, Walters, Gretchen, Hymas, Olivier, Abanda Ngono, Fernande
Format: book_section biblioteca
Language:fre
Published: CIFOR
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/601274/
http://agritrop.cirad.fr/601274/1/EdF%202021%20Chapitre%2013%20-%20Populations%20locales.pdf
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Description
Summary:La problématique des droits des populations locales et autochtones est plus que jamais au coeur de l'agenda international de la gestion des ressources forestières (Sikor et Stahl 2011). En effet, ces groupes de population réclament un ensemble de droits inhérents aux tenures foncières et forestières, aux cultures locales et à la parole sur la gestion des ressources naturelles adjacentes à leurs biotopes. Face à ces demandes et pressions sociales venues autant de la base que des ONG qui prétendent les représenter, la communauté internationale et plusieurs États ont mis en place divers mécanismes juridiques qui reconnaissent et promeuvent à la fois les droits et devoirs de ces catégories sociales vulnérables sur le plan de la biodiversité. L'une des réponses aux demandes des acteurs riverains relatives à la justice environnementale est, sans doute, l'approche de conservation des ressources naturelles axée sur la promotion et le respect de leurs droits (Campese et al. 2009).