Une occasion manquée pour les droits des autochtones (et au-delà)...

Le juriste impliqué dans la question autochtone étudie chacun des nouveaux textes, de toute nature, pour vérifier les avancées de la protection de ces populations, d'en comprendre les raisons et d'en identifier les possibles développements (personnels et/ou géographiques). C'est dans cet esprit qu'a été accueilli le recours formé par France Libertés contre l'Institut de recherche pour le développement au sujet d'un brevet sur une plante aux vertus antipaludiques de Guyane française : le Quassia amara. Finalement, la déception s'impose. Moins à cause de l'échec du recours que par la sensation forte qu'une erreur a été commise dans l'objectif et la stratégie des requérants, et ce, malgré les ouvertures faites par l'Office européen des brevets et son expérience reconnue sur les savoirs traditionnels.

Saved in:
Bibliographic Details
Main Authors: Karpe, Philippe, Aubertin, Catherine
Format: article biblioteca
Language:fre
Subjects:D50 - Législation, P01 - Conservation de la nature et ressources foncières, Peuples Autochtones, ressource végétale, brevet, quassia, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_331524, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5979, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5627, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_35698, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3093, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3081,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/592941/
http://agritrop.cirad.fr/592941/1/RJE_192_0313.pdf
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Le juriste impliqué dans la question autochtone étudie chacun des nouveaux textes, de toute nature, pour vérifier les avancées de la protection de ces populations, d'en comprendre les raisons et d'en identifier les possibles développements (personnels et/ou géographiques). C'est dans cet esprit qu'a été accueilli le recours formé par France Libertés contre l'Institut de recherche pour le développement au sujet d'un brevet sur une plante aux vertus antipaludiques de Guyane française : le Quassia amara. Finalement, la déception s'impose. Moins à cause de l'échec du recours que par la sensation forte qu'une erreur a été commise dans l'objectif et la stratégie des requérants, et ce, malgré les ouvertures faites par l'Office européen des brevets et son expérience reconnue sur les savoirs traditionnels.