Sélection de variétés de cacaoyers cultivés à Bahia, au Brésil, pour améliorer la qualité des produits obtenus

Les fourmis arboricoles "dominantes territoriales" sont des prédateurs généralistes qui peuvent contribuer de manière significative à la protection de leurs plantes hôtes contre des ravageurs. Dans la cacaoculture, ce11aines fourmis pourraient ainsi intervenir dans la lutte contre Salhberge!la singularis (Haglund), le principal ravageur et contribuer également à la dispersion de Phytophthora megaka!Jia, agent causal de la pourriture brune du cacaoyer. Pour mieux apprécier la place des fourmis dans cet agrosystème, cette étude a été conduite dans le but de: (1) caractériser in situ les associations entre deux espèces de fourmis dominantes Uecophylla longinoda et Tetramoriwn aculearum et le miride S. singularis; évaluer au laboratoire (2) la capacité des deux fourmis à contrôler les populations de S. singularis et (3) leur niveau d'implication dans la dissémination de Phytophtora megakmya. A l'aide de la méthode de Chimical knock dawn, l'entomofaune de 2200 cacaoyers a été échantillonnée et tous les individus de de S. singularis, T. aculeatum et O. longinoda comptés. La nature des associations entre les deux espèces de fourmis et les mirides a été déterminée par le calcul du taux de Kendall. La capacité de contrôle des populations des mirides par les fourmis a été estimée par l'évaluation du potentiel prédateur des fourmis. Le pouvoir de dissémination des spores de P. megakmya a été estimé par une évaluation de la vitesse de propagation des spores entre deux bacs d'élevage, l'un contenant des fourmis et des cabosses sporulantes, l'autre des cabosses saine. La communication entre les deux cages étant assurée par le déplacement des fourmis. Les deux espèces de fourmis ont montré des associations négatives avec S. singularis. Un plus grand nombre de mirides morts a été observé après 36 heures dans les bacs reliées aux nids de fourmis. Des cas de captures de mirides par les founnis ont été notés. Par ailleurs 17% des chérelles saines ont développé des symptômes de P. megakorya dans les bacs reliés aux nids de O. longinoda et aucune dans ceux reliés aux nids de T. aculeatum. Ces résultats sont discutés dans l'optique de l'utilisation de ces deux espèces de fourmis dans la lutte contre S. singularis.

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Bibliographic Details
Main Authors: Sampaio Rosa, Efraim, Priscilla, Reis de Andrade Silva, Adriana, Assemat, Sophie, Bastide, Philippe, Forestier-Chiron, Nelly, Costet, Pierre, Bonnat, Stéphane, Luccas, Valdecir, Pires, José Luis
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: Alliance des Pays Producteurs de Cacao
Subjects:F30 - Génétique et amélioration des plantes, F60 - Physiologie et biochimie végétale, Q04 - Composition des produits alimentaires,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/568436/
http://agritrop.cirad.fr/568436/1/document_568436.pdf
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Description
Summary:Les fourmis arboricoles "dominantes territoriales" sont des prédateurs généralistes qui peuvent contribuer de manière significative à la protection de leurs plantes hôtes contre des ravageurs. Dans la cacaoculture, ce11aines fourmis pourraient ainsi intervenir dans la lutte contre Salhberge!la singularis (Haglund), le principal ravageur et contribuer également à la dispersion de Phytophthora megaka!Jia, agent causal de la pourriture brune du cacaoyer. Pour mieux apprécier la place des fourmis dans cet agrosystème, cette étude a été conduite dans le but de: (1) caractériser in situ les associations entre deux espèces de fourmis dominantes Uecophylla longinoda et Tetramoriwn aculearum et le miride S. singularis; évaluer au laboratoire (2) la capacité des deux fourmis à contrôler les populations de S. singularis et (3) leur niveau d'implication dans la dissémination de Phytophtora megakmya. A l'aide de la méthode de Chimical knock dawn, l'entomofaune de 2200 cacaoyers a été échantillonnée et tous les individus de de S. singularis, T. aculeatum et O. longinoda comptés. La nature des associations entre les deux espèces de fourmis et les mirides a été déterminée par le calcul du taux de Kendall. La capacité de contrôle des populations des mirides par les fourmis a été estimée par l'évaluation du potentiel prédateur des fourmis. Le pouvoir de dissémination des spores de P. megakmya a été estimé par une évaluation de la vitesse de propagation des spores entre deux bacs d'élevage, l'un contenant des fourmis et des cabosses sporulantes, l'autre des cabosses saine. La communication entre les deux cages étant assurée par le déplacement des fourmis. Les deux espèces de fourmis ont montré des associations négatives avec S. singularis. Un plus grand nombre de mirides morts a été observé après 36 heures dans les bacs reliées aux nids de fourmis. Des cas de captures de mirides par les founnis ont été notés. Par ailleurs 17% des chérelles saines ont développé des symptômes de P. megakorya dans les bacs reliés aux nids de O. longinoda et aucune dans ceux reliés aux nids de T. aculeatum. Ces résultats sont discutés dans l'optique de l'utilisation de ces deux espèces de fourmis dans la lutte contre S. singularis.