Essai sur la simulation des relations fonctionnelles entre parties racinaire, partie caulinaire et croissance en épaisseur des axes chez les végétaux

Actuellement, la simulation informatique de la croissance des plantes est principalement abordée selon deux approches: - une approche physiologique, dans laquelle on calcule une quantité de matière sèche produite en fonction de paramètres physiques du milieu (lumière, température, CO2). Dans ce cas, la structure de la planté est décrite sommairement et divisée en compartiments (feuilles, fruits, branches, racines, ...), - une approche botanique dans laquelle on calcule et reproduit larchitecture tridimensionnelle d'une plante en fonction de règles botaniques établies à partir d'observations morphologiques. Dans ce type de simulation, l'apparition de nouveaux organes et leur position dans l'espace sont gérées, mais les données de la physiologie ne sont pas prises en compte. Grâce aux progrès réalisés par ces deux types d'approche, il est aujourd'hui possible de proposer une synthèse entre ces deux points de vue. La modélisation et la simulation de l'architecture des plantes permet aujourd'hui de décore la succession et la répartition des axes aériens et souterrains ainsi que leur liaison avec l'empilement des cernes et l'architecture hydraulique au cours du développement. Dans ce travail, on montre qu'à chaque étape de la croissance il est possible, à l'aide d'hypothèses simples, de calculer un débit de sève en fonction des paramètres physiques de l'environnement et de !'architecture exacte d'une plante. Les assimilats fabriqués à chaque cycle sont les constituants des réserves allouées à la croissance en longueur et en épaisseur des organes élaborés au cycle suivant il s'établit ainsi une relation de récurrence qui permet de décrire explicitement les paramètres architecturaux des parties aériennes et souterraines d'un arbre. Les relations calculées permettent de lier fonctionnellement tous les organes de la plante simulée de façon analogue à la réalité biologique. Des applications de cette méthodologie à la croissance d'architectures simples sont montrées pour des modèles architecturaux de Corner, Leeuwenberg et Rauh.

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Bibliographic Details
Main Authors: De Reffye, Philippe, Barthélémy, Daniel, Blaise, Frédéric, Fourcaud, Thierry, Houllier, François
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: CNRS
Subjects:F62 - Physiologie végétale - Croissance et développement, U10 - Informatique, mathématiques et statistiques, F50 - Anatomie et morphologie des plantes,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/566073/
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Description
Summary:Actuellement, la simulation informatique de la croissance des plantes est principalement abordée selon deux approches: - une approche physiologique, dans laquelle on calcule une quantité de matière sèche produite en fonction de paramètres physiques du milieu (lumière, température, CO2). Dans ce cas, la structure de la planté est décrite sommairement et divisée en compartiments (feuilles, fruits, branches, racines, ...), - une approche botanique dans laquelle on calcule et reproduit larchitecture tridimensionnelle d'une plante en fonction de règles botaniques établies à partir d'observations morphologiques. Dans ce type de simulation, l'apparition de nouveaux organes et leur position dans l'espace sont gérées, mais les données de la physiologie ne sont pas prises en compte. Grâce aux progrès réalisés par ces deux types d'approche, il est aujourd'hui possible de proposer une synthèse entre ces deux points de vue. La modélisation et la simulation de l'architecture des plantes permet aujourd'hui de décore la succession et la répartition des axes aériens et souterrains ainsi que leur liaison avec l'empilement des cernes et l'architecture hydraulique au cours du développement. Dans ce travail, on montre qu'à chaque étape de la croissance il est possible, à l'aide d'hypothèses simples, de calculer un débit de sève en fonction des paramètres physiques de l'environnement et de !'architecture exacte d'une plante. Les assimilats fabriqués à chaque cycle sont les constituants des réserves allouées à la croissance en longueur et en épaisseur des organes élaborés au cycle suivant il s'établit ainsi une relation de récurrence qui permet de décrire explicitement les paramètres architecturaux des parties aériennes et souterraines d'un arbre. Les relations calculées permettent de lier fonctionnellement tous les organes de la plante simulée de façon analogue à la réalité biologique. Des applications de cette méthodologie à la croissance d'architectures simples sont montrées pour des modèles architecturaux de Corner, Leeuwenberg et Rauh.