Modélisation de la structure résultant de la succession d'entités botaniques dans les plantes
Les plantes se construisent par la succession d'éléments de même nature. Ainsi, une unité de croissance est une succession de métamères, un axe, une succession d'unités de croissance. De même certaines branches sont construites par empilement de modules comparables entre eux. Chaque élément de ces successions peut être qualifié par un ensemble de critères morphologiques (forme de la feuille, type de production axillaire, nombre d'entrenoeuds d'une unité de croissance, nombre d'unités de croissance d'un module, ...). Une succession d'entités botaniques à un niveau d'organisation donné, peut donc être représentée par une séquence de vecteurs qualificatifs, chaque vecteur étant associé à un élément. L'objet de la modélisation est en premier lieu d'identifier une structure, par exemple sous forme d'une succession de zones homogènes, dans les séquences mesurées. Dans un premier temps, on se donne une famille de modèles possibles A partir d'hypothèses déduites des caractéristiques extraites de l'ensemble des séquences mesurées (par exemple le nombre de noeuds successifs portant un rameau long ou encore la forte proportion de noeuds portant des rameaux A développement immédiat dans une plage de positions donnée). Les paramètres d'un modèle appartenant à la famille choisie sont ensuite estimés à partir des séquences mesurées. Des caractéristiques théoriques sont calculées A partir de paramètres de ce modèle. Elles peuvent alors être comparées aux caractéristiques extraites de l'ensemble des séquences mesurées. Cela permet d'évaluer l'adéquation du modèle aux données, de proposer une interprétation du phénomène étudié et éventuellement de remettre en cause les hypothèses initiales relatives à la famille de modèles possibles. Le modèle isole des zones homogènes dans les séquences à partir des associations entre les différents qualificatifs. Très souvent, un ou plusieurs qualificatifs ont une importance prépondérante dans la structuration en zones homogènes. La modélisation permet donc de hiérarchiser l'importance des différents qualificatifs et d'avoir un point de vue synthétique sur les transformations se produisant au cours de la succession d'entités dans la plante.
Main Author: | |
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Format: | conference_item biblioteca |
Language: | fre |
Published: |
CNRS
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Subjects: | U10 - Informatique, mathématiques et statistiques, F62 - Physiologie végétale - Croissance et développement, F50 - Anatomie et morphologie des plantes, |
Online Access: | http://agritrop.cirad.fr/566068/ |
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Summary: | Les plantes se construisent par la succession d'éléments de même nature. Ainsi, une unité de croissance est une succession de métamères, un axe, une succession d'unités de croissance. De même certaines branches sont construites par empilement de modules comparables entre eux. Chaque élément de ces successions peut être qualifié par un ensemble de critères morphologiques (forme de la feuille, type de production axillaire, nombre d'entrenoeuds d'une unité de croissance, nombre d'unités de croissance d'un module, ...). Une succession d'entités botaniques à un niveau d'organisation donné, peut donc être représentée par une séquence de vecteurs qualificatifs, chaque vecteur étant associé à un élément. L'objet de la modélisation est en premier lieu d'identifier une structure, par exemple sous forme d'une succession de zones homogènes, dans les séquences mesurées. Dans un premier temps, on se donne une famille de modèles possibles A partir d'hypothèses déduites des caractéristiques extraites de l'ensemble des séquences mesurées (par exemple le nombre de noeuds successifs portant un rameau long ou encore la forte proportion de noeuds portant des rameaux A développement immédiat dans une plage de positions donnée). Les paramètres d'un modèle appartenant à la famille choisie sont ensuite estimés à partir des séquences mesurées. Des caractéristiques théoriques sont calculées A partir de paramètres de ce modèle. Elles peuvent alors être comparées aux caractéristiques extraites de l'ensemble des séquences mesurées. Cela permet d'évaluer l'adéquation du modèle aux données, de proposer une interprétation du phénomène étudié et éventuellement de remettre en cause les hypothèses initiales relatives à la famille de modèles possibles. Le modèle isole des zones homogènes dans les séquences à partir des associations entre les différents qualificatifs. Très souvent, un ou plusieurs qualificatifs ont une importance prépondérante dans la structuration en zones homogènes. La modélisation permet donc de hiérarchiser l'importance des différents qualificatifs et d'avoir un point de vue synthétique sur les transformations se produisant au cours de la succession d'entités dans la plante. |
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