L'impact de la variation des taux d'intérêt directeurs de la BCEAO sur l'inflation et la croissance dans l'UMOA

Dans un contexte de libéralisation financière, la politique monétaire s'appuie essentiellement sur les taux d'intérêt directeurs des banques centrales. Dès lors, pour que la politique monétaire exerce une influence significative sur le secteur réel, il convient de s'assurer de la bonne transmission des variations des taux d'intérêt directeurs. Dans le cadre de l'UMOA, la présente étude s'attache à décrire et à évaluer l'impact des mouvements des taux directeurs de la BCEAO sur la croissance et l'inflation entre 1989 et 1999, période postérieure à la mise en place du nouveau dispositif de gestion monétaire de l'UMOA (octobre 1989). Il ressort des estimations effectuées qu'un choc positif sur les taux directeurs de la BCEAO se traduit par un effet négatif sur la croissance économique, effet dont l'ampleur maximale, faible, se situe à la fin du premier trimestre et persiste pendant six ans et demi. L'effet négatif sur l'inflation est rapide, avec une ampleur maximale observée dès la fin du premier trimestre et une persistance d'une durée de cinq ans avant le retour à la tendance de long terme. Les résultats sont différenciés suivant les pays et donnent lieu à un certain nombre de recommandations de politique monétaire.

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Bibliographic Details
Main Author: Nubukpo, Kako Kossivi
Format: monograph biblioteca
Language:fre
Published: BCEAO
Subjects:E10 - Économie et politique agricoles, E13 - Investissements, financement et crédit, politique monétaire, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4907,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/551350/
http://agritrop.cirad.fr/551350/1/document_551350.pdf
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Description
Summary:Dans un contexte de libéralisation financière, la politique monétaire s'appuie essentiellement sur les taux d'intérêt directeurs des banques centrales. Dès lors, pour que la politique monétaire exerce une influence significative sur le secteur réel, il convient de s'assurer de la bonne transmission des variations des taux d'intérêt directeurs. Dans le cadre de l'UMOA, la présente étude s'attache à décrire et à évaluer l'impact des mouvements des taux directeurs de la BCEAO sur la croissance et l'inflation entre 1989 et 1999, période postérieure à la mise en place du nouveau dispositif de gestion monétaire de l'UMOA (octobre 1989). Il ressort des estimations effectuées qu'un choc positif sur les taux directeurs de la BCEAO se traduit par un effet négatif sur la croissance économique, effet dont l'ampleur maximale, faible, se situe à la fin du premier trimestre et persiste pendant six ans et demi. L'effet négatif sur l'inflation est rapide, avec une ampleur maximale observée dès la fin du premier trimestre et une persistance d'une durée de cinq ans avant le retour à la tendance de long terme. Les résultats sont différenciés suivant les pays et donnent lieu à un certain nombre de recommandations de politique monétaire.