Evaluation du potentiel infectieux mycorhizogène du sol en semis direct du dispositif d'Andranomanelatra de l'ONG TAFA Antsirabe

Sur les Hautes Terres de Madagascar, le rendement agricole est faible du fait de la dégradation de la fertilité du sol. La teneur en phosphore soluble est basse. Actuellement, l'agriculture s'oriente vers des systèmes plus durables en tenant compte des interactions biologiques dans le sol. Les champignons mycorhiziens à arbuscules (MA) apparaissent comme les organismes à prendre en considération. En effet les mycorhizes résultent de l'association symbiotique des champignons MA avec les racines des plantes. Ces symbioses sont directement impliquées dans l'amélioration de la nutrition minérale, dont le phosphore, l'absorption de l'eau et la protection contre certains agents pathogènes telluriques. Les pratiques culturales peuvent influencer l'évolution des populations de champignons MA. Les premières investigations sur l'état de mycorhization du sol de la région ont été réalisées en 2002. L'observation des racines d'une vingtaine de plantes, prélevées en sols cultivés et non cultivés, nous a permis de constater que la mycorhization était peu développée. Par ailleurs, nous avons évalué le potentiel infectieux mycorhizogène (PIM) du sol provenant des parcelles du dispositif d'Andranomanelatra de l'ONG TAFA âgé de plus de dix ans. Nous avons étudié l'effet de la rotation des cultures maïs/soja, le semis direct sur résidus de cultures ou couverture végétale morte, la fertilisation et le précédent cultural sur le PIM du sol. La méthode d'évaluation est basée sur un test biologique. Une plante mycotrophe (le soja) est cultivée dans des vases de végétation contenant le sol de différentes parcelles et se développe sous serre. Le sol des parcelles en semis direct sur résidus de cultures présente un PIM élevé que celui du système labouré, ce qui a un effet positif sur la production du soja. Mots-clés : potentiel infectieux, semis direct, hautes terres, champignons mycorhiziens à arbuscules, pratiques culturales, résidus des cultures.

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Bibliographic Details
Main Authors: Rasoamampionona, B., Rabeharisoa, R. Lilia, Andrianjaka, Alice, Michellon, Roger, Moussa, Narcisse, Razafimbelo-Andriamifidy, Tantely, Plenchette, Christian
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: FFEM
Subjects:F08 - Systèmes et modes de culture, P35 - Fertilité du sol, P34 - Biologie du sol,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/545210/
http://agritrop.cirad.fr/545210/1/document_545210.pdf
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Description
Summary:Sur les Hautes Terres de Madagascar, le rendement agricole est faible du fait de la dégradation de la fertilité du sol. La teneur en phosphore soluble est basse. Actuellement, l'agriculture s'oriente vers des systèmes plus durables en tenant compte des interactions biologiques dans le sol. Les champignons mycorhiziens à arbuscules (MA) apparaissent comme les organismes à prendre en considération. En effet les mycorhizes résultent de l'association symbiotique des champignons MA avec les racines des plantes. Ces symbioses sont directement impliquées dans l'amélioration de la nutrition minérale, dont le phosphore, l'absorption de l'eau et la protection contre certains agents pathogènes telluriques. Les pratiques culturales peuvent influencer l'évolution des populations de champignons MA. Les premières investigations sur l'état de mycorhization du sol de la région ont été réalisées en 2002. L'observation des racines d'une vingtaine de plantes, prélevées en sols cultivés et non cultivés, nous a permis de constater que la mycorhization était peu développée. Par ailleurs, nous avons évalué le potentiel infectieux mycorhizogène (PIM) du sol provenant des parcelles du dispositif d'Andranomanelatra de l'ONG TAFA âgé de plus de dix ans. Nous avons étudié l'effet de la rotation des cultures maïs/soja, le semis direct sur résidus de cultures ou couverture végétale morte, la fertilisation et le précédent cultural sur le PIM du sol. La méthode d'évaluation est basée sur un test biologique. Une plante mycotrophe (le soja) est cultivée dans des vases de végétation contenant le sol de différentes parcelles et se développe sous serre. Le sol des parcelles en semis direct sur résidus de cultures présente un PIM élevé que celui du système labouré, ce qui a un effet positif sur la production du soja. Mots-clés : potentiel infectieux, semis direct, hautes terres, champignons mycorhiziens à arbuscules, pratiques culturales, résidus des cultures.