Mise au point d'une méthodologie d'étude des flux terrigènes à échelle du bassin versant et de leur contribution à la pollution du lagon : contributions de M. Valles Vincent, professeur du laboratoire d'hydrogéologie de l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse, traçage et modélisation des transferts (EA 2665), UFR Sciences, volet agronomie CIRAD

Dans le cadre du programme des activités du CIRAD à Mayotte 2005-2006, le projet de Recherche n°2 concernant la "Gestion technique et sociale de l'eau et le contrôle de l'érosion au niveau du bassin versant" a fait l'objet de deux études distinctes: la première présente "Les enjeux de l'eau et la production agricole à Mayotte et la seconde relate la contribution du laboratoire d'Hydrogéologie de l'Université d'Avignon à la mise au point d'une méthodologie de contrôle de l'érosion au niveau du bassin versant. Au même titre que pour la première étude (voir document), l'accent mis par les concepteurs du programme' sur "la construction d'une démarche collective" n'a pas été couronné de succès, malgré des séances de restitution animées au village de M'Tsamboro avec l'équipe d'animation du CNASEA OGAF Nord. Fort de cet échec, nous nous sommes délibérément tourné vers une approche objective dans laquelle l'érosion est étudiée par le biais des écoulements des ravines, l'unité de lieu, ici le bassin versant, étant représenté par le réseau hydrographique. En effet, l'étude de l'érosion à la parcelle, par le truchement des variations altimétrique du sol (piquets2, érodimètre différentiel à aiguilles3) demeure une technique lourde à mettre en oeuvre pour des résultats ambigu quand on cherche à les extrapoler au niveau du bassin versant. C'est ainsi que nous avons fait appel à Vincent Vallès, professeur du laboratoire d'Hydrogéologie d'Avignon qui a manifesté un vif intérêt pour notre problème de quantification des flux terrigènes au niveau du bassin versant. Avant d'établir un programme d'étude, une première investigation sur le bassin versant de la Kwalé nous a permis de tester la pertinence de la mesure du flux contaminant le lagon et la recherche de son origine géographique.

Saved in:
Bibliographic Details
Main Authors: Bozza, Jean-Louis, Chamssidine, Houlam, Bosseau, Geoffroy
Format: monograph biblioteca
Language:eng
Published: s.n.
Subjects:P10 - Ressources en eau et leur gestion, P36 - Érosion, conservation et récupération des sols, pollution de l'eau, érosion hydrique, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8321, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8318, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4665, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3081,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/539189/
http://agritrop.cirad.fr/539189/1/document_539189.pdf
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Dans le cadre du programme des activités du CIRAD à Mayotte 2005-2006, le projet de Recherche n°2 concernant la "Gestion technique et sociale de l'eau et le contrôle de l'érosion au niveau du bassin versant" a fait l'objet de deux études distinctes: la première présente "Les enjeux de l'eau et la production agricole à Mayotte et la seconde relate la contribution du laboratoire d'Hydrogéologie de l'Université d'Avignon à la mise au point d'une méthodologie de contrôle de l'érosion au niveau du bassin versant. Au même titre que pour la première étude (voir document), l'accent mis par les concepteurs du programme' sur "la construction d'une démarche collective" n'a pas été couronné de succès, malgré des séances de restitution animées au village de M'Tsamboro avec l'équipe d'animation du CNASEA OGAF Nord. Fort de cet échec, nous nous sommes délibérément tourné vers une approche objective dans laquelle l'érosion est étudiée par le biais des écoulements des ravines, l'unité de lieu, ici le bassin versant, étant représenté par le réseau hydrographique. En effet, l'étude de l'érosion à la parcelle, par le truchement des variations altimétrique du sol (piquets2, érodimètre différentiel à aiguilles3) demeure une technique lourde à mettre en oeuvre pour des résultats ambigu quand on cherche à les extrapoler au niveau du bassin versant. C'est ainsi que nous avons fait appel à Vincent Vallès, professeur du laboratoire d'Hydrogéologie d'Avignon qui a manifesté un vif intérêt pour notre problème de quantification des flux terrigènes au niveau du bassin versant. Avant d'établir un programme d'étude, une première investigation sur le bassin versant de la Kwalé nous a permis de tester la pertinence de la mesure du flux contaminant le lagon et la recherche de son origine géographique.