Projet Cerfs rusa et milieux naturels en Nouvelle-Calédonie : pour gérer une cohabitation durable des espèces introduites et des espèces endémiques en milieu insulaire. Rapport final

Le Cerf rusa (Cervus timorensis russa) a été introduit sur la Grande Terre de Nouvelle-Calédonie en 1870. La douzaine d'individus fondateurs s'est multipliée pour atteindre une population actuellement estimée à plus de 100 000 individus (Chardonnet, 1988). Ce cervidé tropical d'origine indonésienne s'est très bien adapté aux conditions calédoniennes, et on le retrouve dans la quasi-totalité des biotopes terrestres de cette île. Or, la végétation de Nouvelle-Calédonie est remarquable par son fort taux d'endémisme (voir synthèse par Jaffré et al. 1994), et par le fait qu'elle a évolué en dehors de toute pression de pâturage par des grands mammifères jusqu'au 18ième siècle (introduction du bétail et des cochons sauvages). L'introduction de cet ongulé s'est ainsi traduite par des aspects positifs (importance économique, alimentaire et socioculturelle pour les populations locales) mais aussi par des effets négatifs (impact sur les formations naturelles et la biodiversité calédonienne, dégâts aux cultures et sur les pâturages). Le projet "Cerf rusa et milieux naturels en Nouvelle-Calédonie" a pour but d'approfondir la connaissance de l'écologie de cet ongulé exotique, de manière à élaborer des outils pour le suivi et la gestion des populations sauvages de cerfs rusa et de proposer des plans de gestion adaptés aux contextes écologique et socio-économique calédoniens.

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Bibliographic Details
Main Author: De Garine-Wichatitsky, Michel
Format: monograph biblioteca
Language:fre
Published: CIRAD-EMVT
Subjects:L20 - Écologie animale,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/515687/
http://agritrop.cirad.fr/515687/1/ID515687_volume1.pdf
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Description
Summary:Le Cerf rusa (Cervus timorensis russa) a été introduit sur la Grande Terre de Nouvelle-Calédonie en 1870. La douzaine d'individus fondateurs s'est multipliée pour atteindre une population actuellement estimée à plus de 100 000 individus (Chardonnet, 1988). Ce cervidé tropical d'origine indonésienne s'est très bien adapté aux conditions calédoniennes, et on le retrouve dans la quasi-totalité des biotopes terrestres de cette île. Or, la végétation de Nouvelle-Calédonie est remarquable par son fort taux d'endémisme (voir synthèse par Jaffré et al. 1994), et par le fait qu'elle a évolué en dehors de toute pression de pâturage par des grands mammifères jusqu'au 18ième siècle (introduction du bétail et des cochons sauvages). L'introduction de cet ongulé s'est ainsi traduite par des aspects positifs (importance économique, alimentaire et socioculturelle pour les populations locales) mais aussi par des effets négatifs (impact sur les formations naturelles et la biodiversité calédonienne, dégâts aux cultures et sur les pâturages). Le projet "Cerf rusa et milieux naturels en Nouvelle-Calédonie" a pour but d'approfondir la connaissance de l'écologie de cet ongulé exotique, de manière à élaborer des outils pour le suivi et la gestion des populations sauvages de cerfs rusa et de proposer des plans de gestion adaptés aux contextes écologique et socio-économique calédoniens.