Epidémiologie du Tomato Spotted Wilt Virus (STWV) et répartition spatiale de Frankiniella occidentalis pergande dans une culture florale de plein champ (Calistephus chinenis) à la Réunion

La présence sur l'île de la Réunion du tomato spotted wilt virus (TSWV) révélée en 1991 et de son vecteur privilégié, Frankliniella occidentalis pergande, introduit en 1987, constitue un risque majeur pour les cultures de diversification. Cette situation justifie le développement d'un programme de recherches sur l'épidémiologie de la maladie. Deux parcelles de Reine-Marguerite {Callistephus chinensis} en exploitation agricole ont été étudiées parallèlement pour la dynamique des populations de l'insecte et la progression de la maladie. Les parcelles sont divisées en quadrats sur lesquels les Thrips sont dénombres. L'analyse statistique est réalisée par les méthodes de Greig-Smith et d'analyse des corrélations spatiales. La répartition spatiale des insectes est visualisée par le logiciel Surfer. Les notations symptomatologiques sont réalisées plante par plante dans les -parcelles. Les données sont traitées par l'analyse des classes de distance. L'adéquation entre la dynamique des populations et la progression de la maladie montre que les méthodes utilisées sont adaptées a ce type d'étude. Elles révèlent que l'infection primaire est déclenchée par l'arrivée précoce de Thrips sur les parcelles, ceux-ci provenant de cultures mitoyennes, portés par les vents dominants. L'infection secondaire se réalise alors de proche en proche. L'ensemble de ces résultats montre qu'en conditions d'infestation naturelle l'incidence de la maladie est conditionnée par divers facteurs environnementaux. Des méthodes de lutte sont alors suggérées.

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Bibliographic Details
Main Author: Renard, Valérie
Format: thesis biblioteca
Language:fre
Published: ENSAM
Subjects:H10 - Ravageurs des plantes,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/511835/
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Description
Summary:La présence sur l'île de la Réunion du tomato spotted wilt virus (TSWV) révélée en 1991 et de son vecteur privilégié, Frankliniella occidentalis pergande, introduit en 1987, constitue un risque majeur pour les cultures de diversification. Cette situation justifie le développement d'un programme de recherches sur l'épidémiologie de la maladie. Deux parcelles de Reine-Marguerite {Callistephus chinensis} en exploitation agricole ont été étudiées parallèlement pour la dynamique des populations de l'insecte et la progression de la maladie. Les parcelles sont divisées en quadrats sur lesquels les Thrips sont dénombres. L'analyse statistique est réalisée par les méthodes de Greig-Smith et d'analyse des corrélations spatiales. La répartition spatiale des insectes est visualisée par le logiciel Surfer. Les notations symptomatologiques sont réalisées plante par plante dans les -parcelles. Les données sont traitées par l'analyse des classes de distance. L'adéquation entre la dynamique des populations et la progression de la maladie montre que les méthodes utilisées sont adaptées a ce type d'étude. Elles révèlent que l'infection primaire est déclenchée par l'arrivée précoce de Thrips sur les parcelles, ceux-ci provenant de cultures mitoyennes, portés par les vents dominants. L'infection secondaire se réalise alors de proche en proche. L'ensemble de ces résultats montre qu'en conditions d'infestation naturelle l'incidence de la maladie est conditionnée par divers facteurs environnementaux. Des méthodes de lutte sont alors suggérées.