Bananes : [2002]

La production mondiale de bananes est estimée à 90 millions de tonnes dont 54% de bananes " desserts " et 46% de bananes " à cuire ". Plus de 85% de la production mondiale est autoconsommée. Le marché international s'est fortement développé ces 30 dernières années (12 millions de tonnes exportées) malgré les aléas de l'année 2000. Ce marché est dominé par trois origines : Equateur, Costa Rica et Colombie, fournisseurs des marchés nord-américains et européens (7,5 millions de tonnes à l'export, soit 60% de l'offre). Les cinq grands opérateurs internationaux (Chiquita, Dole, Del Monte, Fyffes, Noboa) détiennent 75% du marché mondial. Ce document traite en particulier de la mise en place de l'Organisation Commune des Marchés de la Banane (OCMB) en 1993 et des changements qui en ont découlé jusqu'en 2002 après différentes réformes. Celles-ci ont conduit à une ouverture partielle, voire même complète de ce marché. La dernière en date basée sur le contingentement des pays-tiers et la préférence ACP, conduit en fait à renforcer la position des grands opérateurs bananiers, les transnationales. Cette reconcentration (après la déconcentration ou la meilleure répartition des pouvoirs d'importation entre les opérateurs européens mise en oeuvre en 1993) entraîne l'affaiblissement, voire la disparition, du décor de l'importation européenne de " bananes dollar " des sociétés indépendantes ; c'est ensuite une baisse très importante du soutien apporté aux ACP. La préférence tarifaire est certes maintenue pour ces origines, mais le volume de bananes qui leur est accordé, ne reflète pas leur niveau de production actuel et encore moins leur potentiel, notamment pour la Côte d'Ivoire et le Cameroun

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Bibliographic Details
Other Authors: Loeillet, Denis
Format: book_section biblioteca
Language:fre
Published: Economica
Subjects:E71 - Commerce international, 000 - Autres thèmes, banane, marché mondial, production, réglementation des marchés, exportation, contingent des importations, préférence commerciale, Union européenne, ACP, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_806, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8450, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_6200, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_28729, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2761, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3814, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7855, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_34779, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_24811, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8114, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2724, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7253,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/507728/
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Description
Summary:La production mondiale de bananes est estimée à 90 millions de tonnes dont 54% de bananes " desserts " et 46% de bananes " à cuire ". Plus de 85% de la production mondiale est autoconsommée. Le marché international s'est fortement développé ces 30 dernières années (12 millions de tonnes exportées) malgré les aléas de l'année 2000. Ce marché est dominé par trois origines : Equateur, Costa Rica et Colombie, fournisseurs des marchés nord-américains et européens (7,5 millions de tonnes à l'export, soit 60% de l'offre). Les cinq grands opérateurs internationaux (Chiquita, Dole, Del Monte, Fyffes, Noboa) détiennent 75% du marché mondial. Ce document traite en particulier de la mise en place de l'Organisation Commune des Marchés de la Banane (OCMB) en 1993 et des changements qui en ont découlé jusqu'en 2002 après différentes réformes. Celles-ci ont conduit à une ouverture partielle, voire même complète de ce marché. La dernière en date basée sur le contingentement des pays-tiers et la préférence ACP, conduit en fait à renforcer la position des grands opérateurs bananiers, les transnationales. Cette reconcentration (après la déconcentration ou la meilleure répartition des pouvoirs d'importation entre les opérateurs européens mise en oeuvre en 1993) entraîne l'affaiblissement, voire la disparition, du décor de l'importation européenne de " bananes dollar " des sociétés indépendantes ; c'est ensuite une baisse très importante du soutien apporté aux ACP. La préférence tarifaire est certes maintenue pour ces origines, mais le volume de bananes qui leur est accordé, ne reflète pas leur niveau de production actuel et encore moins leur potentiel, notamment pour la Côte d'Ivoire et le Cameroun