Morphology and development of oocyte and follicle resorption bodies in the lubber grasshopper, Romalea microptera (Beauvois)

Nous décrivons l'apparition et le développement des follicules de résorption ovocytaire (trace de ponte) (FRB) et des corps de régression ovocytaire (ORB) chez le criquet Romalea microptera et nous démontrons que ces structures peuvent être utilisées pour reconstituer l'historique du fonctionnement ovarien et pour évaluer la qualité de l'environnement où les femelles avaient vécu. Chez Romalea microptera, il se forme à la base de chaque ovariole un corps de résorption (folliculaire ou ovocytaire) à la fin de chaque cycle gonotrophique. Ces structures semi-permanentes sont discernables pendant au moins 8 semaines et après 3 pontes. Les ovarioles ayant ovulé un ovocyte sain et mûr, produisent une trace de ponte de couleur blanc crème (FRB) alors que les ovarioles ayant resorbe un ovocyte, produisent un corps de régression de couleur jaune orangé. Le nombre de traces de ponte est égal au nombre d'oeufs pondus et le nombre de corps de régression au nombre d'ovocytes ayant régressé. Les R. microptera en bonne santé et nourris en abondance résorbent environ le quart de leur ovocytes en croissance. La privation de nourriture ou le stress physiologique entrainent une augmentation du taux de régression ovocytaire et par conséquent du nombre de corps de régression (ORB). Si l'on compte les traces de ponte et les corps de régression dans chaque ovariole, on obtient le nombre de pontes, le nombre d'oeufs par ponte et dans une certaine mesure le niveau de stress causé par l'environnement durant chaque cycle gonotrophique. Les régressions ovocytaires se produisent d'abord chez les ovocytes de rang 1, rarement chez les ovocytes de rang 2. Chez les femelles bien nourries et en bonne santé, les régression ovocytaires sont temporairement retardées et le nombre d'ovocytes ayant résorbé augmente vers la fin de chaque cycle ovocytaire. Des femelles adultes vierges, élevées sous faible densité, et sans contact avec des mâles, résorbent moins que celles élevées sous forte densité et en présence de mâles. Ceci suggère que les fortes densités ou le harcèlement permanent des mâles créent des situations de stress. Par rapport à des locustes, les R. microptera, lorqu'ils sont privés de nourriture, apparaît comme une espèce qui commence à résorber les ovocytes relativement tardivement.

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Bibliographic Details
Main Authors: Sundberg, Steven V., Luong-Skovmand, My-Hanh, Whitman, Douglas W.
Format: article biblioteca
Language:eng
Subjects:F63 - Physiologie végétale - Reproduction, Acrididae, développement biologique, différenciation sexuelle, environnement, facteur du milieu, ovule, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4416, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_921, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_26822, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2593, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2594, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5454,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/487376/
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Description
Summary:Nous décrivons l'apparition et le développement des follicules de résorption ovocytaire (trace de ponte) (FRB) et des corps de régression ovocytaire (ORB) chez le criquet Romalea microptera et nous démontrons que ces structures peuvent être utilisées pour reconstituer l'historique du fonctionnement ovarien et pour évaluer la qualité de l'environnement où les femelles avaient vécu. Chez Romalea microptera, il se forme à la base de chaque ovariole un corps de résorption (folliculaire ou ovocytaire) à la fin de chaque cycle gonotrophique. Ces structures semi-permanentes sont discernables pendant au moins 8 semaines et après 3 pontes. Les ovarioles ayant ovulé un ovocyte sain et mûr, produisent une trace de ponte de couleur blanc crème (FRB) alors que les ovarioles ayant resorbe un ovocyte, produisent un corps de régression de couleur jaune orangé. Le nombre de traces de ponte est égal au nombre d'oeufs pondus et le nombre de corps de régression au nombre d'ovocytes ayant régressé. Les R. microptera en bonne santé et nourris en abondance résorbent environ le quart de leur ovocytes en croissance. La privation de nourriture ou le stress physiologique entrainent une augmentation du taux de régression ovocytaire et par conséquent du nombre de corps de régression (ORB). Si l'on compte les traces de ponte et les corps de régression dans chaque ovariole, on obtient le nombre de pontes, le nombre d'oeufs par ponte et dans une certaine mesure le niveau de stress causé par l'environnement durant chaque cycle gonotrophique. Les régressions ovocytaires se produisent d'abord chez les ovocytes de rang 1, rarement chez les ovocytes de rang 2. Chez les femelles bien nourries et en bonne santé, les régression ovocytaires sont temporairement retardées et le nombre d'ovocytes ayant résorbé augmente vers la fin de chaque cycle ovocytaire. Des femelles adultes vierges, élevées sous faible densité, et sans contact avec des mâles, résorbent moins que celles élevées sous forte densité et en présence de mâles. Ceci suggère que les fortes densités ou le harcèlement permanent des mâles créent des situations de stress. Par rapport à des locustes, les R. microptera, lorqu'ils sont privés de nourriture, apparaît comme une espèce qui commence à résorber les ovocytes relativement tardivement.