Qualités et stratégies commerciales dans le secteur du gari au Bénin
La transformation du manioc en gari occupe une place importante dans l'économie béninoise, tant du point de vue des quantités produites et consommées que du point de vue des ressources générées. Différents procédés de transformation traditionnels permettent l'offre d'une gamme très variée de produits. L'introduction de garis améliorés vient élargir encore cette gamme, que l'on a classifiée selon certains critères objectifs. Suite aux opérations de diffusion de savoir-faire menées de longue date par les organismes de développement (dont le projet Aval), renforcées par les migrations, et au développement de la technologie semi-mécanisée, on a pu assister, depuis le début des années 90 à l'émergence d'un type de gari fin jusque-là relativement peu produit. Des systèmes agro-alimentaires localisés sont apparus, même en dehors des zones traditionnelles de production de ce type de gari, chacun ayant trouvé des solutions locales pour répondre aux évolutions de la demande, tant sur le plan des techniques que des modes d'organisation. Si la production reste essentiellement individuelle et les organisations socioprofessionnelles locales quasi-inexistantes, certaines institutions comme les Ong jouent néanmoins un rôle structurant dans l'évolution de ces système de production (crédits pour le matériel, tentative de labellisation des produits... ). L'approvisionnement en manioc et l'acquisition du savoir-faire étant facilement accessibles, le nombre de productrices a augmenté rapidement, créant ainsi depuis quelques années une crise de surproduction.
| Main Authors: | , , , |
|---|---|
| Format: | conference_item biblioteca |
| Language: | fre |
| Published: |
CIRAD
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| Subjects: | E21 - Agro-industrie, Q02 - Traitement et conservation des produits alimentaires, |
| Online Access: | http://agritrop.cirad.fr/476558/ http://agritrop.cirad.fr/476558/1/ID476558.pdf |
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| Summary: | La transformation du manioc en gari occupe une place importante dans l'économie béninoise, tant du point de vue des quantités produites et consommées que du point de vue des ressources générées. Différents procédés de transformation traditionnels permettent l'offre d'une gamme très variée de produits. L'introduction de garis améliorés vient élargir encore cette gamme, que l'on a classifiée selon certains critères objectifs. Suite aux opérations de diffusion de savoir-faire menées de longue date par les organismes de développement (dont le projet Aval), renforcées par les migrations, et au développement de la technologie semi-mécanisée, on a pu assister, depuis le début des années 90 à l'émergence d'un type de gari fin jusque-là relativement peu produit. Des systèmes agro-alimentaires localisés sont apparus, même en dehors des zones traditionnelles de production de ce type de gari, chacun ayant trouvé des solutions locales pour répondre aux évolutions de la demande, tant sur le plan des techniques que des modes d'organisation. Si la production reste essentiellement individuelle et les organisations socioprofessionnelles locales quasi-inexistantes, certaines institutions comme les Ong jouent néanmoins un rôle structurant dans l'évolution de ces système de production (crédits pour le matériel, tentative de labellisation des produits... ). L'approvisionnement en manioc et l'acquisition du savoir-faire étant facilement accessibles, le nombre de productrices a augmenté rapidement, créant ainsi depuis quelques années une crise de surproduction. |
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