Productivité et valeur nutritive de trois graminées en zone subhumide du Burkina Faso : Panicum maximum cv1, Brachiaria ruziziensis et Andropogon gayanus

Un essai sur l'efficacité du rythme et de la hauteur de coupe a été suivi en 1995 sur la station d'élevage du CIRDES de Banankélédaga sur trois graminées : #Panicum maximum# cv C1, #Brachiaria ruziziensis# et #Andropogon gayanus#. Deux rythmes de coupe (court et long) et deux hauteurs coupe (rase et haute) ont été testés sur seize placeaux de 4 m2 chacun, répartis par groupe de 16 selon un bloc complet sans répétition sur une surface de 225 m2, soustraite aux animaux par une clôture dans trois parcelles de chacune des graminées étudiées. Les mesures de la productivité en matière verte, en matière sèche et en matière organique de chacun de ces placeaux ont été faites du 15 juin au 15 novembre. A chaque coupe, un échantillon été au laboratoire de nutrition de l'IDR pour la détermination des pourcentages des valeurs azotées (méthode Kjehldahl) et des constituants pariétaux selon la méthode de Van Soest. L'application de certaines équations de prédiction a permis la détermination des quantités de matière organique digestible et d'unités fourragères exportées durant la durée de l'essai. Aucun effet significatif n'a été mis en évidence de la hauteur ou du rythme de coupe sur la productivité des graminées. Les différences observées dans les valeurs bromatologiques sont compensées lorsqu'elles sont transformées en termes d'exportation de nutriments. #Panicum maximum# cv C1 montre les meilleures productivités. Le rendement observé de près de 13 tonnes de matière sèche à l'hectare permet un entretien théorique supérieur à 13 UBT par hectare sur la période considérée.

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Bibliographic Details
Main Authors: Grimaud, Patrice, Ouédraogo, M.
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: CIRAD-EMVT
Subjects:F08 - Systèmes et modes de culture, Q04 - Composition des produits alimentaires, Panicum maximum, Brachiaria ruziziensis, Andropogon gayanus, plante fourragère, valeur nutritive, teneur en matière sèche, fauchage, rendement des cultures, zone subhumide, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5537, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_26419, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_409, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2829, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5278, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2398, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_12679, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_10176, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_16099, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8081,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/465544/
http://agritrop.cirad.fr/465544/1/ID465544.pdf
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Description
Summary:Un essai sur l'efficacité du rythme et de la hauteur de coupe a été suivi en 1995 sur la station d'élevage du CIRDES de Banankélédaga sur trois graminées : #Panicum maximum# cv C1, #Brachiaria ruziziensis# et #Andropogon gayanus#. Deux rythmes de coupe (court et long) et deux hauteurs coupe (rase et haute) ont été testés sur seize placeaux de 4 m2 chacun, répartis par groupe de 16 selon un bloc complet sans répétition sur une surface de 225 m2, soustraite aux animaux par une clôture dans trois parcelles de chacune des graminées étudiées. Les mesures de la productivité en matière verte, en matière sèche et en matière organique de chacun de ces placeaux ont été faites du 15 juin au 15 novembre. A chaque coupe, un échantillon été au laboratoire de nutrition de l'IDR pour la détermination des pourcentages des valeurs azotées (méthode Kjehldahl) et des constituants pariétaux selon la méthode de Van Soest. L'application de certaines équations de prédiction a permis la détermination des quantités de matière organique digestible et d'unités fourragères exportées durant la durée de l'essai. Aucun effet significatif n'a été mis en évidence de la hauteur ou du rythme de coupe sur la productivité des graminées. Les différences observées dans les valeurs bromatologiques sont compensées lorsqu'elles sont transformées en termes d'exportation de nutriments. #Panicum maximum# cv C1 montre les meilleures productivités. Le rendement observé de près de 13 tonnes de matière sèche à l'hectare permet un entretien théorique supérieur à 13 UBT par hectare sur la période considérée.