La biologie de Coelaenomenodera elaeidis Mlk. VI. La mortalité naturelle des larves

Dans l'étude précédente [3], on a examiné la mortalité au stade oeuf de Coelaenomenodera elaeidis MJk. (Coleoptera, Hispinae). Rappelons brièvement que cette mortalité est essentiellement le fait de 2 parasites (Eulophidae et Trichogrammatidae) et de la température. La mortalité peut être extrêmement variable d'une plantation à une autre et d'une saison à l'autre malgré la faible amplitude des températures. C'est cependant avec l'état des populations que l'on constate les plus importantes variations. Lorsque le ravageur est en état de pullulation, avec des générations successives qui ne se recouvrent pas, l'activité des parasites est très diminuée et la mortalité globale ne dépassera pas 40 p. 100. Dans le cas contraire, c'est-à-dire lorsque le Coelaenomenodera se trouve à l'état endémique, on observe à tout moment tous les stades de développement, ce qui facilite la multiplication des parasites ; on note alors une mortalité totale de l'ordre de 90 p. 100. L'incubation des oeufs ne représente qu'un peu plus de 20 p. 100 de la durée totale du cycle. De l'éclosion de l'oeuf à la ponte de la génération suivante, il reste 76 jours pendant lesquels la mortalité devra être encore très élevée si l'on veut conserver un équilibre des populations. On sait en effet que le nombre d'oeufs déposés par une seule femelle étant de 350 à 400 [2] et le sex-ratio de 1, la mortalité globale devra se situer entre 99,4 et 99,5 p. 100. On examinera successivement les différents facteurs de mortalité qui, après le stade oeuf, affectent principalement les larves, la réduction des populations nymphale et imaginale étant moins importante.

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Main Authors: Mariau, Dominique, Morin, Jean-Paul
Format: article biblioteca
Language:fre
Subjects:larve, mortalité, Coelaenomenodera elaeidis, ennemi naturel, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4204, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4945, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_27162, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5085,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/440216/
http://agritrop.cirad.fr/440216/1/ID440216.pdf
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Summary:Dans l'étude précédente [3], on a examiné la mortalité au stade oeuf de Coelaenomenodera elaeidis MJk. (Coleoptera, Hispinae). Rappelons brièvement que cette mortalité est essentiellement le fait de 2 parasites (Eulophidae et Trichogrammatidae) et de la température. La mortalité peut être extrêmement variable d'une plantation à une autre et d'une saison à l'autre malgré la faible amplitude des températures. C'est cependant avec l'état des populations que l'on constate les plus importantes variations. Lorsque le ravageur est en état de pullulation, avec des générations successives qui ne se recouvrent pas, l'activité des parasites est très diminuée et la mortalité globale ne dépassera pas 40 p. 100. Dans le cas contraire, c'est-à-dire lorsque le Coelaenomenodera se trouve à l'état endémique, on observe à tout moment tous les stades de développement, ce qui facilite la multiplication des parasites ; on note alors une mortalité totale de l'ordre de 90 p. 100. L'incubation des oeufs ne représente qu'un peu plus de 20 p. 100 de la durée totale du cycle. De l'éclosion de l'oeuf à la ponte de la génération suivante, il reste 76 jours pendant lesquels la mortalité devra être encore très élevée si l'on veut conserver un équilibre des populations. On sait en effet que le nombre d'oeufs déposés par une seule femelle étant de 350 à 400 [2] et le sex-ratio de 1, la mortalité globale devra se situer entre 99,4 et 99,5 p. 100. On examinera successivement les différents facteurs de mortalité qui, après le stade oeuf, affectent principalement les larves, la réduction des populations nymphale et imaginale étant moins importante.