Nouveaux résultats expérimentaux sur l'ablation des jeunes inflorescences du palmier à huile en Côte d'Ivoire
Une nouvelle expérience de castration effectuée en Côte-d'Ivoire sur des plantations 1963 (Station de La Mé) confirme les résultats précédents. Les palmiers castrés, malgré une prise en récolte plus tardive, ont produit à l'âge de 5 ans plus que les palmiers non castrés grâce à un effet de "concentration"; les régimes des palmiers castrés sont par ailleurs plus gros. Ensuite, à cause d'un effet de "récession" il se produit une compensation et la production des palmiers castrés et celle des palmiers non castrés deviennent égales à l'âge de 7 ans. Il a été possible de rattacher les variations du rythme de production des palmiers castrés (phase de concentration puis phase de récession) aux modifications induites par la castration sur le taux de féminité et l'avortement. Un résultat nouveau est que la castration, arrêtée à une date permettant la prise en récolte en début de saison des pluies, régulariserait la production pendant un an environ. Selon la précocité des palmiers, les auteurs estiment que la castration devrait être alors arrêtée de façon à pouvoir prendre les palmiers en récolte soit à 3 ans (palmiers précoces), soit à 4 ans. Le bilan économique de la castration est assez difficile à cerner, mais cette technique est certainement intéressante. Sans augmentation des frais de main-d'oeuvre elle permet en effet de récolter sur une durée plus courte des régimes plus gros et mieux répartis dans le temps, ce qui représente un avantage non négligeable pour l'organisation de la récolte et permet d'améliorer probablement le taux d'extraction
| Main Authors: | , |
|---|---|
| Format: | article biblioteca |
| Language: | fre |
| Subjects: | Elaeis guineensis, éclaircissage, fleur, rendement, sex ratio, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2509, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7729, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2993, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8488, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7014, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4027, |
| Online Access: | http://agritrop.cirad.fr/439926/ |
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| Summary: | Une nouvelle expérience de castration effectuée en Côte-d'Ivoire sur des plantations 1963 (Station de La Mé) confirme les résultats précédents. Les palmiers castrés, malgré une prise en récolte plus tardive, ont produit à l'âge de 5 ans plus que les palmiers non castrés grâce à un effet de "concentration"; les régimes des palmiers castrés sont par ailleurs plus gros. Ensuite, à cause d'un effet de "récession" il se produit une compensation et la production des palmiers castrés et celle des palmiers non castrés deviennent égales à l'âge de 7 ans. Il a été possible de rattacher les variations du rythme de production des palmiers castrés (phase de concentration puis phase de récession) aux modifications induites par la castration sur le taux de féminité et l'avortement. Un résultat nouveau est que la castration, arrêtée à une date permettant la prise en récolte en début de saison des pluies, régulariserait la production pendant un an environ. Selon la précocité des palmiers, les auteurs estiment que la castration devrait être alors arrêtée de façon à pouvoir prendre les palmiers en récolte soit à 3 ans (palmiers précoces), soit à 4 ans. Le bilan économique de la castration est assez difficile à cerner, mais cette technique est certainement intéressante. Sans augmentation des frais de main-d'oeuvre elle permet en effet de récolter sur une durée plus courte des régimes plus gros et mieux répartis dans le temps, ce qui représente un avantage non négligeable pour l'organisation de la récolte et permet d'améliorer probablement le taux d'extraction |
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