Variation de l'évapotranspiration d'un couvert de palmier à huile (Elaeis guineensis Jacq.) soumis à un déficit hydrique saisonnier du sol

L'évapotranspiration (E) et les pertes par interception nette (In) sont mesurées entre 1988 et 1990 en utilisant une méthode de bilan hydrique appliquée à un rythme hebdomadaire. Des mesures de conductance stomatique, d'indice foliaire et de climatologie sont utilisées pour calculer la transpiration à l'aide de l'équation de Penman-Monteith. En condition d'alimentation hydrique du sol non limitante, l'évapotranspiration représente 81 % de l'évaporation potentielle. Au cours de la forte saison sèche de 1988 les rapports E/Ep et T/Ep ont été abaissés respectivement à 0,56 et 0,35. L'interception nette des précipitations représente 11 % de l'évapotranspiration potentielle au cours de la saison des pluies et 5 % durant la saison sèche. Au cours des trois saisons sèches étudiées, la réserve en eau du sol dans la zone racinaire (5,2 m de profondeur) est restée supérieure à 40 % de la réserve utile. Ceci serait une conséquence de la fermeture précoce des stomates quand la réserve en eau dans les premiers 80 cm de sol (f80) est inférieure à 67 % de la réserve utile. Si elle est inférieure à 35 %, E/Ep décroit rapidement jusqu'à atteindre 0,1 ce qui correspond à une conductance stomatique de 1,5 mms-1

Saved in:
Bibliographic Details
Main Authors: Dufrêne, E., Dubos, Bernard, Rey, Hervé, Quencez, Pierre, Saugier, B.
Format: article biblioteca
Language:fre
Subjects:F61 - Physiologie végétale - Nutrition, Elaeis guineensis, évapotranspiration, couvert, déficit d'humidité du sol, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2509, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2741, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1262, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_25307,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/397729/
http://agritrop.cirad.fr/397729/1/ID397729.pdf
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:L'évapotranspiration (E) et les pertes par interception nette (In) sont mesurées entre 1988 et 1990 en utilisant une méthode de bilan hydrique appliquée à un rythme hebdomadaire. Des mesures de conductance stomatique, d'indice foliaire et de climatologie sont utilisées pour calculer la transpiration à l'aide de l'équation de Penman-Monteith. En condition d'alimentation hydrique du sol non limitante, l'évapotranspiration représente 81 % de l'évaporation potentielle. Au cours de la forte saison sèche de 1988 les rapports E/Ep et T/Ep ont été abaissés respectivement à 0,56 et 0,35. L'interception nette des précipitations représente 11 % de l'évapotranspiration potentielle au cours de la saison des pluies et 5 % durant la saison sèche. Au cours des trois saisons sèches étudiées, la réserve en eau du sol dans la zone racinaire (5,2 m de profondeur) est restée supérieure à 40 % de la réserve utile. Ceci serait une conséquence de la fermeture précoce des stomates quand la réserve en eau dans les premiers 80 cm de sol (f80) est inférieure à 67 % de la réserve utile. Si elle est inférieure à 35 %, E/Ep décroit rapidement jusqu'à atteindre 0,1 ce qui correspond à une conductance stomatique de 1,5 mms-1