Gestion agrobiologique et développement durable des systèmes de culture à Mayotte

Les systèmes de culture à Mayotte sont réalisés sur de fortes pentes. Si certains de ces systèmes, comme ceux de l'ylang-ylang et de la vanille, peuvent être considérés comme agrobiologiques à l'échelle de la parcelle, en revanche, les systèmes vivriers, pratiqués derrière un brûlis, provoquent une érosion qui peut être importante si le brûlis est annuel. Pourtant, d'autres pratiques culturales sont actuellement testées sur l'île et même appliquées chez certains paysans innovateurs. Le Service du développement agricole, après avoir essayé à grand prix la prime au non-brûlis, s'est engagé récemment dans un programme expérimental de développement durable des productions vivrières en zone de forte érosion. Il s'appuie sur une démarche participative dans le cadre de groupements de vulgarisation agricole. L'objectif du programme est d'aboutir à une agriculture vivrière mahoraise durable ainsi que de faire émerger un réseau de groupements de producteurs organisés autour d'un terroir, et donc de bassins versants mis en valeur en appliquant les techniques de conservation des sols et de gestion agrobiologique de la fertilité.

Saved in:
Bibliographic Details
Main Authors: Lannelongue, F., Seng, Pitchet, Romain, C., Vallée, Gilbert, Madi, Ali
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: CIRAD
Subjects:F08 - Systèmes et modes de culture, E90 - Structure agraire,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/392622/
http://agritrop.cirad.fr/392622/1/ID392622.pdf
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Les systèmes de culture à Mayotte sont réalisés sur de fortes pentes. Si certains de ces systèmes, comme ceux de l'ylang-ylang et de la vanille, peuvent être considérés comme agrobiologiques à l'échelle de la parcelle, en revanche, les systèmes vivriers, pratiqués derrière un brûlis, provoquent une érosion qui peut être importante si le brûlis est annuel. Pourtant, d'autres pratiques culturales sont actuellement testées sur l'île et même appliquées chez certains paysans innovateurs. Le Service du développement agricole, après avoir essayé à grand prix la prime au non-brûlis, s'est engagé récemment dans un programme expérimental de développement durable des productions vivrières en zone de forte érosion. Il s'appuie sur une démarche participative dans le cadre de groupements de vulgarisation agricole. L'objectif du programme est d'aboutir à une agriculture vivrière mahoraise durable ainsi que de faire émerger un réseau de groupements de producteurs organisés autour d'un terroir, et donc de bassins versants mis en valeur en appliquant les techniques de conservation des sols et de gestion agrobiologique de la fertilité.