Comparaison de différents diagnostics nutritionnels de la canne à sucre réalisés sur un essai NPK de longue durée a la Réunion

Un essai factoriel NPK de type 3x3x3 a été suivi à La Réunion sur la variété R 570 pendant 7 ans. La sensibilité de certains diagnostics nutritionnels a été testée. Ils sont réalisés sur 2 types de prélèvements de feuilles effectués à 2 dates (5 et 7 mois) et sur des prélèvements de tiges réalisés à la récolte. Les diagnostics mis en comparaison sont les diagnostics basés sur la méthode des seuils (CNL) et sur les indices calculés selon la méthode DRIS. La réponse de la canne à la fertilisation azotée est bonne mais reste limitée à 100 t/ ha du fait d'un déficit hydrique marqué. La réponse à la fertilisation potassique est significative sur les rendements du 7èrn" cycle et il n'y a pas de réponse à la fertilisation phosphatée après 7 cycles. Les diagnostics faits à partir des prélèvements de tige à la récolte ne sont pas très fiables du fait de la forte variabilité des teneurs en éléments dans cet organe. Les diagnostics portés sur les analyses de feuilles permettent de qualifier la nutrition minérale de la canne. Les relations entre les rendements obtenus et les diagnostics de type CNL sont bonnes et légèrement meilleures que celles obtenues avec les indices DRIS. Il existe des divergences de diagnostic entre les différentes méthodes employées. La méthode du DRIS permet de lisser en partie les variations dues aux prélèvements (date et numéro de feuilles), mais il est cependant nécessaire d'utiliser pour le calcul de chaque cas, des références obtenues dans les mêmes conditions . L'utilisation des indices DRIS est plus facile à interpréter. La somme des indices DRIS est un bon indicateur pour expliquer les rendements. L'utilisation de l'une ou l'autre méthode est possible à condition de disposer d'une population témoin de référence pour utiliser les normes indispensable pour chacune des méthodes.

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Bibliographic Details
Main Author: Chabalier, Pierre
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: AFCAS
Subjects:canne à sucre, diagnostic, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7501, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2238, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_6543, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3081,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/391498/
http://agritrop.cirad.fr/391498/1/ID_391498.pdf
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Description
Summary:Un essai factoriel NPK de type 3x3x3 a été suivi à La Réunion sur la variété R 570 pendant 7 ans. La sensibilité de certains diagnostics nutritionnels a été testée. Ils sont réalisés sur 2 types de prélèvements de feuilles effectués à 2 dates (5 et 7 mois) et sur des prélèvements de tiges réalisés à la récolte. Les diagnostics mis en comparaison sont les diagnostics basés sur la méthode des seuils (CNL) et sur les indices calculés selon la méthode DRIS. La réponse de la canne à la fertilisation azotée est bonne mais reste limitée à 100 t/ ha du fait d'un déficit hydrique marqué. La réponse à la fertilisation potassique est significative sur les rendements du 7èrn" cycle et il n'y a pas de réponse à la fertilisation phosphatée après 7 cycles. Les diagnostics faits à partir des prélèvements de tige à la récolte ne sont pas très fiables du fait de la forte variabilité des teneurs en éléments dans cet organe. Les diagnostics portés sur les analyses de feuilles permettent de qualifier la nutrition minérale de la canne. Les relations entre les rendements obtenus et les diagnostics de type CNL sont bonnes et légèrement meilleures que celles obtenues avec les indices DRIS. Il existe des divergences de diagnostic entre les différentes méthodes employées. La méthode du DRIS permet de lisser en partie les variations dues aux prélèvements (date et numéro de feuilles), mais il est cependant nécessaire d'utiliser pour le calcul de chaque cas, des références obtenues dans les mêmes conditions . L'utilisation des indices DRIS est plus facile à interpréter. La somme des indices DRIS est un bon indicateur pour expliquer les rendements. L'utilisation de l'une ou l'autre méthode est possible à condition de disposer d'une population témoin de référence pour utiliser les normes indispensable pour chacune des méthodes.