La diversité variétale dans les pays rizicoles de la ceinture méditerranéenne

A travers le sous groupe "Sélection" du Réseau Riz Méditerranéen de la FAO, 157 génotypes de riz provenant de l'ensemble des pays participants ont été échangés depuis 1991. Le comportement comparé de ces variétés dans les divers tests a permis d'évaluer la diversité de ce matériel en termes de précocités et de tolérance aux contraintes biotiques et abiotiques. Parallèlement, les variabilités morphologique et botanique de ce matériel ont été analysées. Les variétés méditerranéennes, hors origines égyptiennes, appartiennent majoritairement à la sous-espèce botanique Japonica. Sur le plan morphologique, les génotypes méditerranéens couvrent l'étendue de variation des Japonica d'origine tropicale ; les variétés proches morphologiquement du groupe Javanica sont plus nombreuses dans l'échantillon que celle se rapprochant du phénotype des Japonica vrais que la ceinture méditéranéenne était censée nourir prioritairement. Une seule variété, Artiglio, d'origine italienne, appartient à la sous-espèce Indica. L'importance de son rôle pour l'augmentation à court terme de la variabilité génétique disponible pour les sélectionneurs est discutée. L'Egypte présente un statut particulier parmi les pays du Réseau dans la mesure où il y est cultivé à la fois des variétés de riz appartenant aux sous-espèces Indica et Japonica. Cette situation, propre aux pays ou régions rizicoles de transition climatique, constitue un atout pour le Réseau. L'Egypte apparaît en effet le pays où les conditions sont les plus favorables pour l'introgression de gènes tropicaux dans ses propres variétés lesquelles constitueraient des géniteurs-relais pour assurer le transfert de ces gènes vers les zones rizicoles plus septentrionales.

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Bibliographic Details
Main Authors: Clément, Guy, Séguy, Jean-Louis
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: CIHEAM-IAMM
Subjects:F70 - Taxonomie végétale et phytogéographie, Oryza, Oryza sativa, variété, génotype, facteur climatique, précocité, botanique, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5435, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5438, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8157, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3225, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_29554, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2435, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1023, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4698,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/389833/
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Summary:A travers le sous groupe "Sélection" du Réseau Riz Méditerranéen de la FAO, 157 génotypes de riz provenant de l'ensemble des pays participants ont été échangés depuis 1991. Le comportement comparé de ces variétés dans les divers tests a permis d'évaluer la diversité de ce matériel en termes de précocités et de tolérance aux contraintes biotiques et abiotiques. Parallèlement, les variabilités morphologique et botanique de ce matériel ont été analysées. Les variétés méditerranéennes, hors origines égyptiennes, appartiennent majoritairement à la sous-espèce botanique Japonica. Sur le plan morphologique, les génotypes méditerranéens couvrent l'étendue de variation des Japonica d'origine tropicale ; les variétés proches morphologiquement du groupe Javanica sont plus nombreuses dans l'échantillon que celle se rapprochant du phénotype des Japonica vrais que la ceinture méditéranéenne était censée nourir prioritairement. Une seule variété, Artiglio, d'origine italienne, appartient à la sous-espèce Indica. L'importance de son rôle pour l'augmentation à court terme de la variabilité génétique disponible pour les sélectionneurs est discutée. L'Egypte présente un statut particulier parmi les pays du Réseau dans la mesure où il y est cultivé à la fois des variétés de riz appartenant aux sous-espèces Indica et Japonica. Cette situation, propre aux pays ou régions rizicoles de transition climatique, constitue un atout pour le Réseau. L'Egypte apparaît en effet le pays où les conditions sont les plus favorables pour l'introgression de gènes tropicaux dans ses propres variétés lesquelles constitueraient des géniteurs-relais pour assurer le transfert de ces gènes vers les zones rizicoles plus septentrionales.