Mécanisation et pratiques paysannes en région cotonnière au Burkina Faso

Dans la région cotonnière du Burkina Faso, la culture attelée s'est rapidement développée et la motorisation a dépassé le stade expérimental. La mécanisation conduit à l'augmentation des surfaces cultivées par exploitation et par habitant. Même si le matériel n'est pas toujours pleinement utilisé, les exploitations équipées améliorent leurs techniques culturales, contribuant ainsi à une légère hausse des rendements. Cette technicité accrue ne correspond pas encore à l'établissement de systèmes de production durables. La fertilité des terres n'est pas véritablement entretenue : aménagements anti-érosifs ponctuels, bilans minéraux déficitaires, restitutions organiques quasi absentes. Actuellement, quel que soit le type d'exploitation, le nombre de bovins présents ne permet pas de produire assez de fumier pour maintenir un taux acceptable de matière organique dans le sol. Des changements positifs sont quand même observés, qui vont dans le sens de l'intégration de l'élevage à l'agriculture

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Main Author: Faure, Guy
Format: article biblioteca
Language:fre
Subjects:E14 - Économie et politique du développement, coton, énergie animale, rendement, conservation des sols, système de production, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1926, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_436, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8488, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7165, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_a175b273, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8081,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/386977/
http://agritrop.cirad.fr/386977/1/document_386977.pdf
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Summary:Dans la région cotonnière du Burkina Faso, la culture attelée s'est rapidement développée et la motorisation a dépassé le stade expérimental. La mécanisation conduit à l'augmentation des surfaces cultivées par exploitation et par habitant. Même si le matériel n'est pas toujours pleinement utilisé, les exploitations équipées améliorent leurs techniques culturales, contribuant ainsi à une légère hausse des rendements. Cette technicité accrue ne correspond pas encore à l'établissement de systèmes de production durables. La fertilité des terres n'est pas véritablement entretenue : aménagements anti-érosifs ponctuels, bilans minéraux déficitaires, restitutions organiques quasi absentes. Actuellement, quel que soit le type d'exploitation, le nombre de bovins présents ne permet pas de produire assez de fumier pour maintenir un taux acceptable de matière organique dans le sol. Des changements positifs sont quand même observés, qui vont dans le sens de l'intégration de l'élevage à l'agriculture