La lutte contre la tique du bétail en Nouvelle Calédonie : quelle stratégie pour l'an 2000 ? Rapport de mission en Nouvelle Calédonie du 15 au 22 janvier 1996

La tique Boophilus microplus est un des obstacles au développement de l'élevage bovin en Nouvelle Calédonie. L'apparition de résistances à la deltaméthrine dans quelques élevages est l'occasion de réfléchir à une meilleure stratégie à mettre en place. Un suivi du développement de la résistance dans des élevages représentatifs selon les protocoles standards doit être instauré, et la deltaméthrine remplacée par l'amitraze là où cette résistance est confirmée. Un effort de communication et d'information doit être fait auprès des éleveurs pour restreindre l'usage des acaricides, les initier à la biologie des tiques et aux principes de lutte, éviter les erreurs dans l'utilisation des systèmes de détiquage. Des méthodes de lutte complémentaire (vaccin, lutte génétique et agronomique) devront être vulgarisées. L'éradication ne semble pas réalisable dans la situation actuelle

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Bibliographic Details
Main Authors: Thullner, F., Barré, Nicolas
Format: monograph biblioteca
Language:fre
Published: CIRAD-EMVT
Subjects:L72 - Organismes nuisibles des animaux, Ixodidae, Boophilus microplus, lutte antiacarien, acaricide, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_11860, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_23899, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4868, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_56, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5155, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3081,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/327253/
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Description
Summary:La tique Boophilus microplus est un des obstacles au développement de l'élevage bovin en Nouvelle Calédonie. L'apparition de résistances à la deltaméthrine dans quelques élevages est l'occasion de réfléchir à une meilleure stratégie à mettre en place. Un suivi du développement de la résistance dans des élevages représentatifs selon les protocoles standards doit être instauré, et la deltaméthrine remplacée par l'amitraze là où cette résistance est confirmée. Un effort de communication et d'information doit être fait auprès des éleveurs pour restreindre l'usage des acaricides, les initier à la biologie des tiques et aux principes de lutte, éviter les erreurs dans l'utilisation des systèmes de détiquage. Des méthodes de lutte complémentaire (vaccin, lutte génétique et agronomique) devront être vulgarisées. L'éradication ne semble pas réalisable dans la situation actuelle