Les mauvaises herbes dans la rotation cotonnière au Nord-Cameroun (Afrique) : amplitude d'habitat et degré d'infestation, phénologie
L'étude des mauvaises herbes de la rotation cotonnière (cotonnier, maïs, sorgho, arachide) au Nord-Cameroun (Afrique) porte sur une analyse de l'amplitude d'habitat et du degré d'infestation des espèces et une analyse de la phénologie de huit d'entre elles en conditions de culture. L'étude phyto-écologique réalisée sur 180 parcelles à trois époques du cycle cultural montre une flore de 280 espèces dont 20 sont présentes dans plus de 30% des relevés et 12 sont des espèces 'majeures générales, régionales ou locales". L'analyse des données comprend une approche floristique qualitative et quantitative puis une analyse globale par ACPVI. Commelina benghalensis est la principale mauvaise herbe du Nord-Cameroun. Elle infeste particulièrement les parcelles agées cultivées de façon intensive (labour mécanique, fort apport d'engrais, herbicides de pré-levée du cotonnier) dans la partie méridionale. Striga hermonthica infeste les cultures céréalières non intensifiées de la région septentrionale, cultivées sur sol dégradé. A partir de cette étude huit zones pédo-climatiques et agronomiques ont été définies par rapport à leur flore de base. L'étude phénologique montre différentes stratégies de développement conférant à ces espèces la capacité de s'adapter au milieu cultivé et met en évidence l'effet des travaux du sol sur leur développement. La synthèse des études phyto-écologiques et phénologiques a permis de préconiser un système de lutte intégrée contre Commelina benghalensis utilisant la technique du "faux semis".
| Main Author: | |
|---|---|
| Format: | thesis biblioteca |
| Language: | fre |
| Published: |
UM2
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| Subjects: | H60 - Mauvaises herbes et désherbage, mauvaise herbe, rotation culturale, phénologie, agriculture intensive, Striga hermonthica, lutte intégrée, travail du sol, phytoécologie, Gossypium, Arachis, Zea mays, Sorghum, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8347, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_6662, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5774, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3906, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_32339, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_16187, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7771, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5963, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3335, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_570, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8504, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_7244, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1229, |
| Online Access: | http://agritrop.cirad.fr/315711/ |
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| Summary: | L'étude des mauvaises herbes de la rotation cotonnière (cotonnier, maïs, sorgho, arachide) au Nord-Cameroun (Afrique) porte sur une analyse de l'amplitude d'habitat et du degré d'infestation des espèces et une analyse de la phénologie de huit d'entre elles en conditions de culture. L'étude phyto-écologique réalisée sur 180 parcelles à trois époques du cycle cultural montre une flore de 280 espèces dont 20 sont présentes dans plus de 30% des relevés et 12 sont des espèces 'majeures générales, régionales ou locales". L'analyse des données comprend une approche floristique qualitative et quantitative puis une analyse globale par ACPVI. Commelina benghalensis est la principale mauvaise herbe du Nord-Cameroun. Elle infeste particulièrement les parcelles agées cultivées de façon intensive (labour mécanique, fort apport d'engrais, herbicides de pré-levée du cotonnier) dans la partie méridionale. Striga hermonthica infeste les cultures céréalières non intensifiées de la région septentrionale, cultivées sur sol dégradé. A partir de cette étude huit zones pédo-climatiques et agronomiques ont été définies par rapport à leur flore de base. L'étude phénologique montre différentes stratégies de développement conférant à ces espèces la capacité de s'adapter au milieu cultivé et met en évidence l'effet des travaux du sol sur leur développement. La synthèse des études phyto-écologiques et phénologiques a permis de préconiser un système de lutte intégrée contre Commelina benghalensis utilisant la technique du "faux semis". |
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