Cernes manquants et houppier vivant chez le pin laricio (Pinus nigra Arn. ssp. laricio (Poir.) Maire)

Dans le cadre général de l'étude dynamique des caractéristiques d'un houppier vivant, l'observation des sections transversales de branches de pin laricio (Pinus nigra Arn. ssp. laricio (Poir.) Maire) de différents âges nous a permis de travailler le problème des cernes manquants, autrement dit d'étudier la discontinuité de l'activité cambiale. Ce travail a confirmé d'une part l'existence du phénomène au point de vue histologique et d'autre part sa généralité dans le fonctionnement de cette espèce. Outre l'étude au niveau de l'insertion de la branche sur le tronc, l'analyse sur toutes les unités de croissance successives de la branche nous a permis de dresser la répartition longitudinale des couches de bois et de constater notamment une dissymétrie de ce nombre entre les faces supérieure et inférieure. La mise en évidence de ce phénomène localisé très haut dans le houppier repose le problème des relations entre le tronc et les branches et sa prise en compte éventuelle dans les opérations sylvicoles.

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Bibliographic Details
Main Authors: Meredieu, Céline, Caraglio, Yves
Format: article biblioteca
Language:fre
Subjects:K10 - Production forestière,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/264274/
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Description
Summary:Dans le cadre général de l'étude dynamique des caractéristiques d'un houppier vivant, l'observation des sections transversales de branches de pin laricio (Pinus nigra Arn. ssp. laricio (Poir.) Maire) de différents âges nous a permis de travailler le problème des cernes manquants, autrement dit d'étudier la discontinuité de l'activité cambiale. Ce travail a confirmé d'une part l'existence du phénomène au point de vue histologique et d'autre part sa généralité dans le fonctionnement de cette espèce. Outre l'étude au niveau de l'insertion de la branche sur le tronc, l'analyse sur toutes les unités de croissance successives de la branche nous a permis de dresser la répartition longitudinale des couches de bois et de constater notamment une dissymétrie de ce nombre entre les faces supérieure et inférieure. La mise en évidence de ce phénomène localisé très haut dans le houppier repose le problème des relations entre le tronc et les branches et sa prise en compte éventuelle dans les opérations sylvicoles.