Faut-il administrer ou libéraliser les filières cotonnières africaines qu'attendent les paysans des structures d'encadrement ?

La culture cotonnière doit s'intégrer dans le système de production qui assure la survie matérielle familiale. Autrement dit, la mise en place de la culture cotonnière ne doit pas être faite au détriment des vivriers (date de semis par exemple). Le paysan attend des intrants adaptés - semences, engrais, pesticides -, à coût abordable et faciles d'accès. La commercialisation du coton graine doit lui permettre de réaliser un revenu maximal et régulier, mais cela est d'autant plus difficile que le cours mondial du coton est sujet à de très fortes fluctuations. Deux solutions sont envisageables pour répondre le mieux possible aux attentes des producteurs : soit l'ensemble des opérations de la filière est confié à un seul opérateur : c'est le cas avec les sociétés nationales de développement, soit elles sont confiées à des opérateurs indépendants, mis en concurrence pour obtenir le meilleur rapport qualité/prix pour le paysan.

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Main Author: Schwartz, A.
Format: article biblioteca
Language:fre
Subjects:E16 - Économie de la production, coton, Gossypium, agriculteur, exploitation agricole familiale, structure économique, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1926, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3335, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2805, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2787, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_29769, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_165,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/263897/
http://agritrop.cirad.fr/263897/1/document_263897.pdf
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Summary:La culture cotonnière doit s'intégrer dans le système de production qui assure la survie matérielle familiale. Autrement dit, la mise en place de la culture cotonnière ne doit pas être faite au détriment des vivriers (date de semis par exemple). Le paysan attend des intrants adaptés - semences, engrais, pesticides -, à coût abordable et faciles d'accès. La commercialisation du coton graine doit lui permettre de réaliser un revenu maximal et régulier, mais cela est d'autant plus difficile que le cours mondial du coton est sujet à de très fortes fluctuations. Deux solutions sont envisageables pour répondre le mieux possible aux attentes des producteurs : soit l'ensemble des opérations de la filière est confié à un seul opérateur : c'est le cas avec les sociétés nationales de développement, soit elles sont confiées à des opérateurs indépendants, mis en concurrence pour obtenir le meilleur rapport qualité/prix pour le paysan.