LES AGRICULTRICES AFRICAINES ET LEURS ÉPOUX, SUITE...
M. Mahomet Ouedraogo, Et Gourcy-Yatenga, Burkina Faso : 'En milieu rural, les femmes sont les principales actrices de la production économique et interviennent à tous les niveaux de la transformation des produits agricoles. Les formes locales d'utilisation de la terre sont le plus souvent entre les mains des femmes : soins et choix des semences, aménagement et conservation des terres, distribution du fumier naturel, rotation des cultures, jachères etc. Bien souvent à l'opposé des hommes, les femmes disposent d'un grand capital d'expérience, différent de celui des hommes surtout en ce qui concerne la gestion rationnelle des ressources. En raison des structures de pouvoir existantes et de la différenciation des tâches masculines et féminines, ce sont souvent les hommes qui se sont lancés dans les cultures de rente, ou bien ont émigré en ville à la recherche d'un travail. Les femmes et les enfants restent responsables de la production alimentaire et de la gestion durable des ressources naturelles, et ceci dans des conditions rendues plus difficiles. Cette situation laisse observer dans nos pays une 'masculinisation' de l'agriculture moderne, mécanisée, intensive en intrants et capital, avec pour corollaire une 'féminisation' de l'économie de subsistance traditionnelle. Cela signifie qu'il faut intégrer les femmes aussi intensivement que possible dans la conception et la réalisation des activités de développement local dont il est question de nos jours.'
| Main Author: | |
|---|---|
| Format: | News Item biblioteca |
| Language: | French |
| Published: |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
1997
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| Online Access: | https://hdl.handle.net/10568/61449 |
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| Summary: | M. Mahomet Ouedraogo, Et Gourcy-Yatenga, Burkina
Faso : 'En milieu rural, les femmes sont les principales actrices de la production économique et interviennent à tous les niveaux de la transformation des produits agricoles. Les formes locales d'utilisation de la terre sont le plus souvent entre les mains des femmes : soins et choix des semences, aménagement et conservation des terres, distribution du fumier naturel, rotation des cultures, jachères etc. Bien souvent à l'opposé des hommes, les femmes disposent d'un grand capital d'expérience, différent de celui des hommes surtout en ce qui concerne la gestion rationnelle des ressources. En raison des structures de pouvoir existantes et de la différenciation des tâches masculines et féminines, ce sont souvent les hommes qui se sont lancés dans les cultures de rente, ou bien ont émigré en ville à la recherche d'un travail. Les femmes et les enfants restent responsables de la production alimentaire et de la gestion durable des ressources naturelles, et ceci dans des conditions rendues plus difficiles. Cette situation laisse observer dans nos pays une 'masculinisation' de l'agriculture moderne, mécanisée, intensive en intrants et capital, avec pour corollaire une 'féminisation' de l'économie de subsistance traditionnelle. Cela signifie qu'il faut intégrer les femmes aussi intensivement que possible dans la conception et la réalisation des activités de développement local dont il est question de nos jours.' |
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