Contribution à l'amélioration de la pêche à Matam: exemple du village de Thialy situé dans le Département de Kanel

Bien avant de planter des végétaux ou d’élever des animaux, les populations humaines avaient commencé à pêcher dans les cours d’eau, les étangs, les marécages et les lagunes. Il a fallu attendre de nombreuses décennies pour que l’homme s’aventure sur les vastes étendues des lacs ou des mers, dans des embarcations spécialement conçues à cet effet. Il y a maintenant plusieurs siècles que la pêche maritime a supplanté la pêche continentale comme principale source de protéines de poisson à l’échelle mondiale (FAO, 2010). Au Sénégal, les débarquements de la pêche continentale sont passés de 31 000 tonnes en 1997 à près de 20 000 tonnes en 2002 (Ministère de l’économie Maritime, 2005). Cependant, la pêche continentale demeure une activité importante dans l’économie vivrière du Sénégal. Elle occupe 50 à 70 000 personnes et contribue autour de 15% à la consommation moyenne nationale de poisson. Dans la région de Matam, ce sous-secteur de la pêche continentale est la principale composante de l’activité halieutique et revêt une importance capitale pour l’économie de la zone, elle est pratiquée au niveau du fleuve Sénégal qui borde la région de Matam sur une distance de 200 km ainsi que sur ses défluents, les mares et les marigots. Dans le village de Thialy la pêche constitue le premier secteur d’activité économique, non seulement elle permet d’assurer une bonne partie des apports en protéine des populations, mais elle constitue la principale source de revenu de la plus par des ménage

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Bibliographic Details
Main Author: Dieng, Tafsir Mouhamadou
Format: Thesis/Dissertation biblioteca
Language:French
Published: 2015-02
Subjects:pêche continentale, pêche artisanale, espèces commerciales, tilapia, Lates niloticus, Aleste spp, Machoirons spp, Clarias spp, ASFA_2015::I::Inland fisheries, ASFA_2015::C::Commercial species,
Online Access:http://hdl.handle.net/1834/42390
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Description
Summary:Bien avant de planter des végétaux ou d’élever des animaux, les populations humaines avaient commencé à pêcher dans les cours d’eau, les étangs, les marécages et les lagunes. Il a fallu attendre de nombreuses décennies pour que l’homme s’aventure sur les vastes étendues des lacs ou des mers, dans des embarcations spécialement conçues à cet effet. Il y a maintenant plusieurs siècles que la pêche maritime a supplanté la pêche continentale comme principale source de protéines de poisson à l’échelle mondiale (FAO, 2010). Au Sénégal, les débarquements de la pêche continentale sont passés de 31 000 tonnes en 1997 à près de 20 000 tonnes en 2002 (Ministère de l’économie Maritime, 2005). Cependant, la pêche continentale demeure une activité importante dans l’économie vivrière du Sénégal. Elle occupe 50 à 70 000 personnes et contribue autour de 15% à la consommation moyenne nationale de poisson. Dans la région de Matam, ce sous-secteur de la pêche continentale est la principale composante de l’activité halieutique et revêt une importance capitale pour l’économie de la zone, elle est pratiquée au niveau du fleuve Sénégal qui borde la région de Matam sur une distance de 200 km ainsi que sur ses défluents, les mares et les marigots. Dans le village de Thialy la pêche constitue le premier secteur d’activité économique, non seulement elle permet d’assurer une bonne partie des apports en protéine des populations, mais elle constitue la principale source de revenu de la plus par des ménage