Le régime alimentaire du poulpe commun, Octopus vulgaris Cuvier, 1797 (Cephalopoda, Octopodidae) de la côte du Sénégal (Atlantique Oriental Tropical).

Le poulpe commun, Octopus vulgaris Cuvier, 1797 est une espèce clé dans l'économie des productions halieutiques au Sénégal, suite à une intrusion massive et une explosion démographique dans les eaux marines de ce pays, depuis les années 80. Pour expliquer le phénomène, on a estimé intéressant de connaître la place de l'espèce dans l'écosystème local par le biais de ses relations trophiques avec le milieu naturel. Au cours de prospections effectuées, de 1996 à 1998 inclus, sur le terrain et grâce à des séjours en mer, lors de campagnes chalutières, 459 O. vulgaris ont été récoltés. Leurs contenus stomacaux ont été analysés selon des méthodes classiques, qualitatives et quantitatives. O. vulgaris se nourrit régulièrement, toute l'année, d'organismes benthiques et de Téléostéens. Le cannibalisme est rare et la compétition intraspécifique exceptionnelle. O. vulgaris trouve, in situ, tous les éléments nécessaires à son développement comme le montre la relation taille-masse.

Saved in:
Bibliographic Details
Main Authors: Diatta, Y., Clotilde-Ba, F. L., Capape, C.
Format: Journal Contribution biblioteca
Language:French
Published: INSTM 2001
Subjects:Céphalopodes, Octopus vulgaris, Cephalopoda, Octopodidae, Diets, Feeding behaviour, Stomach content, Trophic relationships, Cephalopod fisheries,
Online Access:http://hdl.handle.net/1834/4085
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Le poulpe commun, Octopus vulgaris Cuvier, 1797 est une espèce clé dans l'économie des productions halieutiques au Sénégal, suite à une intrusion massive et une explosion démographique dans les eaux marines de ce pays, depuis les années 80. Pour expliquer le phénomène, on a estimé intéressant de connaître la place de l'espèce dans l'écosystème local par le biais de ses relations trophiques avec le milieu naturel. Au cours de prospections effectuées, de 1996 à 1998 inclus, sur le terrain et grâce à des séjours en mer, lors de campagnes chalutières, 459 O. vulgaris ont été récoltés. Leurs contenus stomacaux ont été analysés selon des méthodes classiques, qualitatives et quantitatives. O. vulgaris se nourrit régulièrement, toute l'année, d'organismes benthiques et de Téléostéens. Le cannibalisme est rare et la compétition intraspécifique exceptionnelle. O. vulgaris trouve, in situ, tous les éléments nécessaires à son développement comme le montre la relation taille-masse.