La praire (<Venus rosalina>) à l'Ouest du Banc d'Arguin (Mauritanie) : évaluation des stocks et dynamique des populations.

Ce travail est consacré à l’étude du banc à <Venus rosalina> situé à l’ouest du Banc d’Arguin (Mauritanie). Ce gisement est d’un intérêt économique certain, puisque la biomasse estimée se situe entre 1,3 et 2,8 millions de tonnes. Après une présentation des résultats obtenus sur les paramètres biologiques essentiels, une approche dynamique de l’étude de la population a été réalisée. Ainsi, en retenant quatre hypothèses de mortalité naturelle, les courbes de rendement par recrue ont été construites. Les productions annuelles potentielles ont pu être calculées sous deux hypothèses d’âge à la première capture et en fixant l’effort de pêche au niveau FO.1. Elles se situeraient en moyenne à 300.000 tonnes, mais avec une forte variabilité liée aux fluctuations apparentes de recrutement. Ceci impose un suivi attentif de la pêcherie, si l’exploitation était amenée à se développer, notamment sous l’angle de l’estimation du prérecrutement.

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Bibliographic Details
Main Author: Diop, M.
Format: Journal Contribution biblioteca
Language:French
Published: IMROP 1988-10
Subjects:Stock assessment, Population dynamics, Marine molluscs, Sea shells,
Online Access:http://hdl.handle.net/1834/1187
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Description
Summary:Ce travail est consacré à l’étude du banc à <Venus rosalina> situé à l’ouest du Banc d’Arguin (Mauritanie). Ce gisement est d’un intérêt économique certain, puisque la biomasse estimée se situe entre 1,3 et 2,8 millions de tonnes. Après une présentation des résultats obtenus sur les paramètres biologiques essentiels, une approche dynamique de l’étude de la population a été réalisée. Ainsi, en retenant quatre hypothèses de mortalité naturelle, les courbes de rendement par recrue ont été construites. Les productions annuelles potentielles ont pu être calculées sous deux hypothèses d’âge à la première capture et en fixant l’effort de pêche au niveau FO.1. Elles se situeraient en moyenne à 300.000 tonnes, mais avec une forte variabilité liée aux fluctuations apparentes de recrutement. Ceci impose un suivi attentif de la pêcherie, si l’exploitation était amenée à se développer, notamment sous l’angle de l’estimation du prérecrutement.