Il y a, évidemment, un « Parménide phusikós », mais… (A propos de Livio Rossetti, Un altro Parmenide, 2017)

Résumé : Comme tous les Présocratiques, Parménide s’est intéressé à la phúsis; donc, considérer qu’il était un phusikós, c’est tout à fait naturel. L. Rossetti, dans son cappolavoro en deux volumes Un altroParmenide (Diogenes Multimedia, Bologne, 2017), a étudié d’une manière très détaillée la question. Cependant, la perspective à partir de laquelle Rossetti a envisagé la question n’a pas pu se dégager de deus obstacles principaux : la place dans laquelle se trouvent les textes « physiques » (à l’intérieur de la « doxa ») et le caractère négatif que la « doxa » a aux yeux de Parménide. En effet, en fonction d’une division arbitraire du Poème en deux parties, proposée par G.G. Fülleborn, en 1795, les textes « physiques » de Parménide seraient à l’intérieur d’ « un ordre trompeur de mots », qui commence au vers 8.51 et se termine au fr. 19, ce qui anéantie la valeur d’une physique parménidienne. La seule façon de revendiquer une physique chez Parménide consisterait à séparer ses textes physiques de la « doxa des mortels », critique par la Déesse. Évidemment, cette possibilité suppose une critique d’une partie de la tradition doxographique, initiée par Aristote.

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Bibliographic Details
Main Author: Cordero,Nestor-Luis
Format: Digital revista
Language:French
Published: Universidade de Brasília / Imprensa da Universidade de Coimbra 2019
Online Access:http://old.scielo.br/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1984-249X2019000100307
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