Évaluation dans une optique féminine des bases de données des Communautés économiques régionales africaines : déterminer les lacunes s'agissant de saisir les activités des femmes dans le commerce transfrontière informel

Le commerce transfrontière informel également dénommé “commerce parallèle” a des incidences sur l’économie nationale et mondiale au sens large. Il est informel pour ce qui est de la façon dont l’activité y est organisée, avec de faibles niveaux de capitalisation et de petits effectifs. Il relève le plus souvent du faire-valoir direct, est souvent non enregistré et extrêmement vulnérable aux forces du marché et autres et connaît un taux élevé d’effondrement d’entreprises. Le commerce transfrontière informel naît souvent du besoin pour les pauvres, en particulier les femmes, d’améliorer leur bien-être. Les femmes dans le commerce transfrontière informel constituent une forte proportion des opérateurs de ce secteur, avec environ 70% par exemple au Zimbabwe. Ce commerce répond donc à une stratégie de survie aussi bien que d’accumulation de richesse. Selon certaines estimations, le commerce transfrontière informel représente entre 30 et 40% des échanges commerciaux au sein de la Communauté de développement de l’Afrique australe et du Marché commun de l’Afrique orientale et australe.

Saved in:
Bibliographic Details
Format: Book biblioteca
Language:fre
Published: 2012-01
Online Access:https://hdl.handle.net/10855/29238
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!