Biosystematics of the genus Ips (Coleoptera Scolytidae) in North America Review of the Ips calligraphus group
The recognition of four taxa within the calligraphus species group of the genus Ips DeGeer is supported by breeding experiments, karyology, morphology, ecology, and distributions. Ips calligraphus (Germar) occurs in the eastern United States and adjacent parts of Canada. Ips c. ponderosae (Swaine) occurs in the range of Pinus ponderosa in the Black Hills, eastern Rocky Mountains, and in the northern Sierra Madre Oriental in Mexico. Ips c. interstitialis (Eichhoff) occurs in the Caribbean Archipelago but the homogeneity of populations on the islands of Hispaniola and Jamaica and the true type locality are uncertain. Ips apache Lanier infests various pines (excluding pinyon pines) at lower altitudes from southeastern Arizona through Mexico. Populations south of the Isthmus of Tehuantepec in Caribbean pines on the east coast of Central America are provisionally considered to be I. apache. Pairings of female I. calligraphus subspecies with male I. apache were infertile. Reciprocal pairing produced rare, sterile hybrids. Fertility of I. calligraphus subspecies was normal when I. c. calligraphim was the female but reduced when the female was either I. c. ponderosae or I. c. interstitialis. All members of the group had 15 pairs of autosomes plus a sex bivalent (2n = 32) that assumed a ‘parachute’ configuration to give a male meiotic formula of 15AA + XypSecond meiosis chromosomes of I. apache lack some of the heterochromatic arms present in I. calligraphus Meiotic divisions of rare interspecific hybrids (I. apache 9 x I. calligraphus s. lato ♂) had numerous autosornal rearrangements, a possible translocation, and oversized (probably tetraploid) spermatozoa. Meiosis was mostly normal in intersubspecific hybrids, but the presence of occasional anaphase bridges or nonmigrating chromosomes and alignment of pachytene homologs revealed inversions and other possible rearrangements. Univariate and multivariate analyses of pars stridens strial width, pronotal width, and male genitalia revealed significant differences among all four taxa. La validité de quatre taxons au sein du groupe calligraphus chez le genre Ips DeGeer est corroborée par les resultats d'expériences d'élevage et par la caryologie, la morphologic, l'écologie et la biogéographie des taxons. Ips cailigraphus cailigraphus (Germar) vit dans l'est des États-Unis et dans les régions canadiennes adjacentes. La répartition d'Ips c. pondorosae (Swaine) suit celle de Pinus ponderosa, dans les Black Hills, dans 1'est des montagnes Rocheuses et dans le nord de la Sierra Madre Oriental au Mexique, Ips. c. interstitialis (Eichhoff) vit dans les Caraïbes, mais l'homogénéité des populations de l'île Hispaniola et de la Jamaïque de même que la localité type demeureni incertaines. Ips apache Lanier infeste divers pins (a l'exception des pins pignons) aux altitudes faibles, du sud-est de l'Arizona au sud du Mexique, Les populations qui vivent au sud de l'isthme de Tehuantepec dans les pins des Caraïbes sur la côte est de l'Amérique centrale sont considérées comme appartenant à l'espèce I. apache jusqu'à nouvel ordre. Les tentatives de croisements entre des femelles des différentes sous-espèces d'l. calligraphus et des males d'I. apache ont échoué. Les croisements réciproques ont produit de rares hybrides stériles. Chez l'espèce I. calligraphus, la fertilité était normale dans les cas où les femelles étaient des I. c. cailigraphus, mais réduite lorsque les femelles étaient des I. c. ponderosae ou des I. c. interstitialis. Tous les membres du groupe ont 15 paires d'autosomes plus un bivalent sexuel (2n = 32) qui affecte la forme d'un “parachute”, ce qui donne une formule meiotique male de 15AA + XypLes chromosomes de la seconde meiose d'I. apache sont depourvus de certains bras heterochromatiques presents chez I. calligraphus. Les divisions meiotiques de quelques rares hybrides interspecifiques (♀I. apache x ♂ I. calligraphus s. lato) ont donne lieu à de nombreux réarrangements autosomiaux, probablement aussi a une translocation, e ont résulté en des spermatozoides geants (probablement tetraploides). La meiose était a peu près nonnale chez tous les hybrides intersubspécifiques, mais la présence de quelques ponts chromatidiens ou de chromosomes non migrateurs et l'ali-gnement d'homologues pachytenes ont mis en lumiere l'existence d'inversions et peut-être aussi d'autres formes de réarrangements. Des analyses unidimensionnelles et mul-tidimensionnelles de la largeur des stries de la pars stridens, de la largeur du pronotum et de 1'aspect des pieces génitales males a révélé l'existence de différences significatives entre les quatre taxons. © 1991, Entomological Society of Canada. All rights reserved.
| Main Authors: | , , |
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| Format: | journal article biblioteca |
| Language: | English |
| Published: |
Cambridge University Press
1991
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| Online Access: | http://hdl.handle.net/20.500.12792/5221 http://hdl.handle.net/10261/294927 |
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