Activité physique et sédentarité en Languedoc-Roussillon

Un niveau d'activité physique élevé est bénéfique pour la santé. En Languedoc-Roussillon plus de 49 % des habitants suivent cette recommandation ce qui est supérieur à la moyenne nationale de 42 %. Le niveau d'activité élevé est dépendant tout à la fois du genre, de l'âge et de la connaissance des recommandations en matière de santé et de prévention de la sédentarité. L'activité physique est mobilisée dans les trois temps de travail, de déplacement et de loisirs : o Le milieu du travail constitue le lieu et le temps privilégié d'une activité physique de niveau " élevé ". En Languedoc-Roussillon, le temps cumulé est de 2 h 11 min pour le travail alors qu'il atteint 39 minutes lors des déplacements et des loisirs. L'intensité de l'activité physique au travail est inversement proportionnelle aux niveaux de formation et de revenus). Rappellons que ce temps inclus également les tâches domestiques. o Pour ce qui concerne les activités physiques intenses lors des loisirs, elles sont plus fréquentes chez les hommes, elles diminuent avec l'avancée en âge et elles sont plus importantes chez les plus diplômés. o L'analyse de l'activité physique lors des déplacements révèle que les femmes sont plus concernées que les hommes et que la situation professionnelle et personnelle (étudiants, actifs, inactifs, retraités) influence ce niveau d'activité. La sédentarité est plus faible au niveau régional que national. Elle augmente avec le niveau de diplôme et de revenus et est liée à la situation professionnelle. En ce qui concerne la connaissance des recommandations, 63 % des habitants du Languedoc-Roussillon savent que 30 minutes d'activité physique quotidienne sont favorables à la santé. En région comme au niveau national, ce repère est plus connu des hommes que des femmes. Les recommandations sont plus connues chez les retraités que chez les actifs (75 % contre 58 %) et chez les personnes ayant un niveau d'activité physique élevé. Les recommandations internationales préconisent aujourd'hui une activité physique d'une trentaine de minutes à raison de cinq fois par semaine afin de prévenir les effets systémiques du déconditionnement des principales fonctions de l'organisme. Entre 2000 et 2009, l'évolution des recommandations et du passage d'une fréquence de trois à cinq fois par semaine témoignent de la nécessité de lutter contre la sédentarisation des populations des pays industrialisés. Au niveau régional, l'enquête révèle que le temps moyen d'activité physique totale quotidien est estimé à 2 h 44 min et qu'il est effectué pour 2 h 11 min lors du travail. Dans le même temps, le niveau d'activité physique " élevé " est considéré comme bénéfique car il mobilise une dépense énergétique optimale et favorable à la santé. Or, il ne peut être considéré qu'une activité physique intense, réalisée au sein d'un contexte de travail, soit obligatoirement synonyme de santé de par la dépense énergétique mobilisée. En effet, l'activité physique est un moyen d'optimisation de l'aptitude physique qui conditionne la santé. Aussi, la problématique des conséquences d'une activité physique, exercée dans les trois contextes retenus (travail, déplacement, loisirs) constitue une question à traiter afin d'en appréhender à la fois les effets réellement bénéfiques et délétères sur la santé.

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Bibliographic Details
Main Authors: Ledésert, Bernard (ed.), Ruiz, Inca, Bernard, Pierrick, Le Bihan, Geneviève
Other Authors: Belen, Jacqueline
Format: monograph biblioteca
Language:fre
Published: DRASS
Subjects:S01 - Nutrition humaine - Considérations générales, 000 - Autres thèmes,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/566737/
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