Evaluation de la séquestration de carbone chez deux plantations pérennes tropicales

Parmi les trois mécanismes de flexibilité prévus dans le Protocole de Kyoto, pour faciliter les engagements de réduction d'émission de Gaz à Effet de Serre (GES) des Pays du Nord (annexe I), seul le Mécanisme de Développement Propre (MDP) inéresse directement les pays du Sud. Les accords de Marrakech stipulent que, durant la première période d'engagement (2008 / 2012) et dans le cadre des projets "puits de carbone", seuls les boisements et les reboisements seront éligibles au MDP. Les modalités de mises en oeuvre imposent, notamment, que l'on soit capable de mesurer les séquestrations réelles de carbone durant une période donnée. La satisfaction de cette contrainte passe par une certification, qui implique la mise en oeuvre d'une méthodologie scientifique. L'objectif est de proposer des modélisations qui prennent en compte l'impact des variations climatiques annuelle et interannuelle, et des techniques culturales sur l'écosystème (Sol/ arbres/ sous-bois) à l'échelle d'un massif. Les deux espèces modèles qui supportent le programme scientifique sont les Eucalyptus (première plantation forestière du monde tropicale avec 14 millions d'hectares) et les Cocotiers (première plantation agro-forestière du monde tropicale avec 13 millions d'hectares). Les deux sites expérimentaux sont situés respectivement en République du Congo sur des plantations industrielles clonales dEucalyptus (ECO SA / UR2PI) et en République du Vanuatu sur des plantations de cocotiers (VARTC). Les stocks de carbone de ces plantations pilotes sont évalués sur des chronoséquences à l'aide de la méthode biométrique (croissance annuelle), combinée à la spectrométrie infra-rouge (concentration en carbone de la biomasse, de la nécromasse et du sol). Ces mesures sont faites en début et en fin de chaque année. Elles fournissent le bilan annuel de carbone des plantations à différents âges. Durant ces mêmes périodes, les flux de carbone de chaque plantation sont mesurés en continu par la méthode des fluctuations turbulentes (échanges de CO2 entre l'écosystème et l'atmosphère). L'évapotranspiration est mesurée à la fois par bilan hydrique et par fluctuations turbulentes. Ainsi validés, les résultats de flux de CO2 et H2O permettent de modéliser les échanges gazeux des écosystèmes et des arbres en fonction des variables climatiques, hydriques et phénologiques. (Texte intégral)

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Bibliographic Details
Main Authors: Hamel, Olivier, Nouvellon, Yann, Roupsard, Olivier, Jourdan, Christophe, Saint André, Laurent, Joffre, Richard, Bonnefond, Jean-Marc, Epron, Daniel, Thongo, Armel, Mouvondy, Welcome J., Mabiala, André, Taga, Serge, Sileye, Tiata
Format: conference_item biblioteca
Language:fre
Published: CNES
Subjects:U10 - Informatique, mathématiques et statistiques, F61 - Physiologie végétale - Nutrition, P33 - Chimie et physique du sol, Eucalyptus, Cocos nucifera, carbone, nutrition des plantes, photosynthèse, enrichissement en gaz carbonique, évapotranspiration, échange gazeux, écosystème, modèle mathématique, variation saisonnière, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2683, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1716, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1301, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_16379, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5812, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_35921, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2741, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_11098, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2482, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_24199, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_24894, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1811, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5159,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/512871/
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