Cocoa : cycles, costs, external factors : a role for policy to play
La compétitivité en cacaoculture varie avec la consommation de rente forêt, les ajustements sur le coût du travail, les éventuels progrès techniques. L'histoire des déplacements de foyers de production d'un pays à l'autre corroborent le rôle de la rente forêt. La question du transfert partiel de la production de l'Afrique vers l'Asie est posée. Mais des changements écologiques, techniques et sociaux, pourraient permettre aux planteurs d'Afrique de l'Ouest de marquer une rupture avec le modèle. Chromolaena odorata occupe la place écologique créée par la déforestation. Les planteurs apprennent à maîtriser la plante en limitant le recours au feu. II reste encore des problèmes techniques et des risques économiques à surmonter mais les innovations des exploitations familiales donnent des espoirs. L'ajustement social tel que la baisse du coût du travail, induite par la baisse du prix du cacao, contribue aussi à lutter contre la tendance à l'accroissement des coûts de production. Le paradoxe politique réside dans l'importance des politiques économiques en phase de replantation et le constat de leurs erreurs répétitives. La Côte d'ivoire n'est pas tombée dans le piège de "l'Aliance Compliens Order" du Ghana, renvoyant les étrangers, mais le risque reste présent. L'lndonésie bénéfcie aussi de l'atout "exploitations familiales". (Ce texte est une adaptation résumée de la version française publiée sous le même titre)