Publication d'une brochure d'information sur l'horticulture

Une brochure d'information sur le secteur de l'horticulture de l'UE a été publiée sur Internet. Elle indique que l'UE est un acteur majeur de l'horticulture mondiale, avec 9% de la production mondiale. Près de 15% de la valeur de la production agricole de l'UE provient du secteur horticole et l'UE est à la fois un importateur et un exportateur majeur. Elle assure 11% des exportations et 25% des importations mondiales et – à ce titre – elle est le deuxième plus grand exportateur et le premier importateur de fruits et légumes dans le monde; Les principaux produits commercés sont les agrumes, les pommes, les tomates et les oignons. Les principales importations de l'UE sont les bananes (3,3 million tonnes), les agrumes (1,9 million tonnes), les pommes (0,7 million tonnes), les raisins (0,3 million tonnes) et les ananas (0,3 million tonnes). Les jus de fruits sont également des importations importantes. Les principales exportations de l'UE sont les agrumes (1,0 million tonnes), les pommes (0,5 million tonnes), les raisins (0,2 million tonnes), les pêches et nectarines (0,2 million tonnes), les oignons (0,4 million tonnes) et les tomates (0,2 million tonnes). Le concentré de tomates et les tomates pelées sont également des exportations importantes de l'UE. La réforme du secteur est en cours depuis 1996 et c'est pourquoi les achats d'intervention jouent désormais un rôle mineur. Les programmes de soutien de l'UE dans le secteur sont principalement mis en œuvre par le biais d'organisations de producteurs. Les programmes de soutien sont financés, à parité, par les membres des organisations de producteurs et l'UE. L'aide de l'UE est toutefois limitée à 4,1% de la valeur de la production réalisée par les organisations de producteurs. Les fonds peuvent être utilisés pour financer le retrait de produits du marché aux périodes de surplus ou pour compléter les versements compensatoires. Ils peuvent être également utilisés pour financer des programmes opérationnels de soutien. Près de 1 400 organisations de producteurs sont reconnues par l'UE et elles acheminent 40% de l'ensemble des fruits et légumes vers les marchés. Le budget de l'UE pour le secteur des fruits et légumes était de 1 650 millions € en 2002 (3,7% du budget agricole). Près de 56% de ce budget est consacré aux fruits et légumes frais. Des dispositifs spécifiques d'aides existent pour : la transformation des tomates, pèches; poires et agrumes ; les figues et les prunes séchées ; le stockage des raisins secs, des figues sèches et des noix. Des normes de commercialisation ont été établies pour tous les fruits et légumes commercialisés dans l'UE. Des accords peuvent être conclus avec des pays tiers pour exercer des contrôles sur la conformité avec ces normes. Ceci se produit de plus en plus souvent : 45% des importations de l'UE étaient soumis à ces accords fin mars 2003. Ceci réduit les délais de livraison vers le consommateur final ainsi que les coûts administratifs. En termes d'accords commerciaux, la plupart des importations s'inscrivent dans le cadres d'accords préférentiels et peuvent être soumis à des licences d'importation. Pour certains produits, l'accès est soumis à un système de prix d'entrée. 'Si les volumes d'importation des produits soumis au système des prix d'entrée dépassent le volume de déclenchement approuvé par l'OMC, un droit d'importation supplémentaire peut être appliqué'. De plus, les droits pour les produits de transformation des fruits et légumes sont également taxés, en fonction du contenu en sucre du produit. L'UE verse des restitutions à l'exportation sur les fruits et les légumes frais et sur certains fruits et légumes transformés sur la base de licences d'exportation. Les restitutions varient d'un pays à l'autre. La brochure d'information présente le profil des produits et la structure géographique du secteur dans l'UE. Comment: Pour les pays les moins avancés, les restrictions par pays, dans le secteur des fruits et légumes, offrent d'importantes opportunités pour le développement de nouvelles préférences commerciales. Le niveau actuel des exportations de ces produits dépend en grande partie de la Déclaration XXII des Accords de Cotonou (sauf pour les bananes), qui contient des dispositions destinées étendre les préférences à de nouveaux secteurs. Les gouvernements des pays ACP devraient pleinement exploiter ces dispositions pour améliorer leur l'accès aux opportunités qui restent encore avantageuses sur le marché de l'UE. Pour les pays les moins avancés, qui relèvent de l'initiative TSA, des problèmes continuent à se poser dans le secteur des fruits et légumes transformés, en raison du maintien des restrictions sur le sucre PMA. En conséquence, des droits de douane supplémentaires sont demandés sur les exportations de fruits et légumes transformés, en fonction de la teneur en sucre des produits finaux. Pour de nombreux produits, cette mesure représente un véritable obstacle au commerce. L'UE devrait prendre des dispositions immédiates pour supprimer cette anomalie pour tous les produits importés des pays les moins avancés et contenant du sucre. Les restitutions à l'exportation sur les fruits et légumes transformés font peser une menace importante pour le développement de certains secteurs des fruits et légumes dans de nombreux pays ACP et l'UE devrait envisager d'utiliser le système des licences pour empêcher ces exportations vers les pays ACP qui exploitent leurs produits de base pour élaborer des produits concurrents.

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 2004
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/64293
http://agritrade.cta.int/fr/Archives/Newsletter-Agriculture/2004/Janvier-2004
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