La conservation des produits laitiers par LPS
En Afrique de l'Ouest, où le ramassage du lait est le moins perfectionné du monde, on estime que 5 millions de litres sont jetés chaque année, car il est impossible de conserver le lait pendant son transport (source : Banque mondiale). La lactoperoxydase (LPS) à faible dose pourrait offrir une solution aux paysans isolés, désireux de commercialiser leur lait, mais trop souvent hélas gagnés par le temps. De quoi s'agit-il ? Le système LPS consiste à ajouter un petit sachet de thiocyanate, puis un sachet de peroxyde d'hydrogène au bidon de lait. Ces deux substances sont présentes à l'état naturel dans le lait mais en quantités insuffisantes pour enrayer durablement la croissance des bactéries. En renforçant le processus naturel, on peut conserver le lait trois à cinq heures de plus, ce qui suffit souvent pour l'acheminer à un point de ramassage réfrigéré. Le comité technique de la FAO chargé d'élaborer les normes alimentaires pour le lait et les produits laitiers a affirmé son appui à cette méthode de préservation qui permettrait aux éleveurs de commercialiser leur production sur des marchés de plus en plus éloignés. La FAO lancera également un programme mondial sur trois ans pour tester et promouvoir la conservation par LPS dans 85 pays qui en ont fait la demande, particulièrement en Afrique. M. Jean-Claude Lambert, Senior Officer Dairying, FAO, Via delle Terme di Caracalla, 00100 Rome, Italy Fax : + 39 06 57055749 E-mail : jeanclaude.lambert@fao.org
Main Author: | |
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Format: | News Item biblioteca |
Language: | French |
Published: |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
1999
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Online Access: | https://hdl.handle.net/10568/62835 |
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