Petites mouches, gros problèmes

Les îles du Pacifique sont idéalement situées pour exporter des fruits et des légumes frais vers l'Australie, la Nouvelle- Zélande, le Japon, le Canada et les Etats-Unis. Mais les pays producteurs du Pacifique ont aussi leurs mouches à fruits, qui font baisser rendements et qualité, et incitent les pays importateurs à instaurer certaines mesures sanitaires. Les échanges entre les îles elles-mêmes sont très limités. Dans nombre de pays importateurs, l'interdiction actuelle de la fumigation au dibromure d'éthylène a fermé plusieurs marchés aux produits des Iles du Pacifique. Des programmes mis en place par la FAO, le PNUD, le Bureau d'assistance au développement australien, et la Commission du Pacifique Sud, rassemblent et mettent à jour des informations sur les mouches à fruit, leurs hôtes et leur importance économique. Ils permettent aux pays d'édicter des protocoles de quarantaine sur des bases scientifiques. Le traitement par air pulsé à haute température est une nouvelle méthode des plus prometteuses, qui peut être combinée à la lutte biologique et à d'autres stratégies de lutte intégrée. Un système de lutte fondé sur l'épandage d'appâts protéines a permis de réduire les pertes de goyaves de 40 % à moins de 5 % ; les pertes de mangues, de 25 % à moins de 5 %, et celles de piments, de 92 à moins de 4 %. Cet épandage réduit la quantité de résidus d'insecticides dans les fruits et permet d'utiliser un équipement de pulvérisation simple, adapté à des économies agricoles de subsistance. FAO - Viale de/te Terme di Caracal/a - 00100 Rome – Italie

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1995
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/61096
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