La production d'attiéké : une affaire qui marche

L'attiéké est un délicieux couscous obtenu à partir de la racine du manioc. à Bouaké (Côte d'Ivoire), les productrices d'un groupement à vocation coopérative sont aujourd'hui satisfaites. Grâce à une unité semi-industrielle de transformation, mise au point par la Société ivoirienne de technologie tropicale (I2T), elles réalisent une production de 2, 5 tonnes d'attiéké par semaine, et leur gain financier s'est accru de 25 %. Pour elles, c'en est fini du procédé traditionnel à la fois peu rentable (1 tonne d'attiéké par semaine) et pénible. D'une utilisation simple, l'unité dont elles maîtrisent à présent le fonctionnement comprend : un broyeur pouvant traiter 800 kilos de manioc frais par heure, un semouleur-défibreur d'une capacité de 300 kilos par jour, un essoreur d'une capacité de 100 kilos par heure et un cuiseur d'une capacité de 500 kilos par jour. Cette unité de production d'un coût équivalant à 12 000 dollars*, y compris les frais d'installation, s'est révélée bien adaptée aux groupements de femmes à vocation coopérative en milieu urbain, auprès desquels elle est diffusée. Il n'est pas anodin que les femmes ivoiriennes aient accès à cette toute nouvelle technologie de transformation puisque la commercialisation du manioc, sous toutes ses formes, est leur apanage quasi exclusif et que le manioc représente 20 % de la production vivrière de la Côte d'Ivoire. * 1 dollar US vaut environ 550 FCFA. Dognegnema Coulibaly Hevego BP 7572, Abidjan - CÔTE D'IVOIRE Fax : + 225 22 17 11

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1998
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/61029
https://hdl.handle.net/10568/99652
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