QUAND L'IGNAME ENTRE AU SALON

L'igname peut se cultiver partout, même en pleine ville, sur les toits en dalle, les terrasses, les balcons, et — pourquoi pas ? — au salon. Au Cameroun, par exemple, un sexagénaire a trouvé une méthode de culture originale d'une variété à chair blanche. Son « truc » relève du système D. Mais il a l'avantage d'être peu coûteux, et le mérite d'indiquer un moyen comme un autre de valoriser les petits espaces urbains. Il plante donc ses ignames dans des sacs de récupération en plastique ou dans des caisses en bambou de raphia. Il les remplit de compost mélangé à de la terre et y place le semenceau d'igname à environ 10 centimètres de profondeur. Dès que les tiges lèvent, il les tuteurise, les oriente vers la toiture de sa case ou vers les branches d'arbres environnants, et les protège du soleil et de la pluie par un paillage. Quand le tubercule commence à se former, il supprime la tête descendante en prenant soin de ne pas abîmer les racines. Cette technique favorise la multiplication du tubercule ainsi coupé en plusieurs autres. À la récolte, la taille des tubercules est à peu près équivalente à celle des sacs ou des caisses (environ un mètre).

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1998
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/60925
https://hdl.handle.net/10568/99650
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!