Le neem peut protéger le niébé
Le niébé est attaqué par de nombreux insectes, dont certains n'ont pu jusqu'à présent être élimines malgré les efforts de recherche. Les techniques de lutte sont axées sur la résistance de la plante-hôte, sur les pratiques culturales et sur les pesticides chimiques. Les méthodes biologiques constituent une autre solution. Ainsi, le Neem, une plante très couramment cultivée dans les jardins ou qui pousse en bordure des champs, offre un potentiel considérable. En effet, il contient des composés chimiques naturels que l'on peut exploiter pour venir à bout des ravageurs. Au Nigéria, on utilise des extraits aqueux de Neem pour éloigner les sauterelles des cultures pendant la saison sèche. Les feuilles du Neem macèrent toute une nuit, puis cette solution est aspergée sur les plants de niébé au moyen d'une branche d'arbre taillée ou d'un balai. Bien que cette technique soit connue et que le Neem ait prouvé son efficacité sur des produits entreposés, il est peu utilisé pour lutter contre d'autres ravageurs du niébé. L'IITA (International Institute of Tropical Agriculture) réalise des expériences in situ sur deux de ces grands ravageurs, la chenille mineuse de tiges Maruca testulalis et la punaiseClavigralla tomentosicollis. Des solutions à base de semences ou d'amandes de Neem broyées ont été pulvérisées sur des fleurs et des ousses de niébé. Le faible taux e survie des ravageurs au stade nymphe et adulte constitue un résultat encourageant. LEN Jackai - IITA PMB 5320 - Ibadan – NIGERIA
| Main Author: | |
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| Format: | News Item biblioteca |
| Language: | French |
| Published: |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
1994
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| Online Access: | https://hdl.handle.net/10568/60608 |
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