Stocks et quota

Fonctionnant sur des principes sensiblement identiques, les accords internationaux sur le café et sur le cacao ont été mis en place au milieu des années 60. Placés sous les auspices de la CNUCED, ils avaient pour but de stabiliser le prix de ces produits autour d'un prix négocié entre pays producteurs et pays consommateurs. Chaque accord était assorti d'un instrument permettant d'atteindre l'objectif visé. Pour le café, l'instrument adopté fut celui des quotas. Chaque année, l'OIC, l'Organisation internationale du café, chargée de gérer l'accord, évaluait la demande mondiale. En fonction de cela, chaque pays exportateur recevait un quota (un tonnage de café) d'exportation qu'il s'engageait à respecter. On obtenait ainsi un certain équilibre entre offre et demande. Pour le cacao, c'est le système de stock régulateur qui fut retenu. Chaque fois que les cours passaient au-dessous du prix plancher (négocié, comme pour le café, entre producteurs et consommateurs), l'ICCO, l'Organisation internationale du cacao, chargée de gérer l'accord, achetait du cacao sur le marché international jusqu'à ce que, l'offre se raréfiant, les cours remontent. A l'inverse, lorsque les cours crevaient le plafond, l'ICCO tirait sur son stock pour remettre du cacao sur le marché.

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1994
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/60487
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