Du blé avec une pincée de sel grâce aux gênes d'un ancêtre

Un programme multinational pour améliorer la tolérance du blé au sel vient de démarrer. L'objectif est de faciliter la croissance de cette plante dans les sols salés en y incorporant les gènes d'un de ses ancêtres, la graminée sauvage Aegilops squarrosa. Des recherches sont aussi effectuées sur des plantes plus éloignées du blé moderne, comme le genre Thinopyrum, qui représentent une source importante de gènes de résistance au sel. Ce programme regroupe le Centre international d'amélioration du blé et du maïs (CIMMYT) au Mexique, le Centre d'études sur la zone aride de Bangor et L’Institut de recherche sur les plantes (IPSR) de Cambridge. A Bangor, la recherche s'est focalisée sur l'herbe des sables, Thinopyrum bessarabicum, qui peut supporter une exposition prolongée au sel à des concentrations bien supérieures à celles qui sont mortelles pour le blé. Les sélectionneurs de 1IPSR ont réussi à croiser cette herbe avec, le blé. Comme les gènes de résistance au sel du chiendent sont dominants, l'hybride a hérité de cette tolérance au sel. Les chercheurs souhaitent aussi améliorer la tolérance du blé aux terres hydromorphes afin que les agriculteurs puissent cultiver cette céréale sur les sols mal drainés. Les sols salés sont souvent hydromorphes, il est donc important que les plantes puissent résister à ces deux stress. Pour plus d'informations : Centre d'Études pour la zone aride Université de Wales - Bangor - Gwynedd LL572DG - Royaume-Uni ou IPSR- Cambridge Laboratories Trumpington - Cambridge C822JB Royaume-Un

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1989
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/59116
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