Le CTA , une autre idee de la documentation

Un entretien avec M.Robert Dellere, responsable de la division technique du CTA SPORE: nos lecteurs ont eu, à travers les six numéros de l'année de SPORE, l'occasion de découvrir le CTA et quelques-uns des services qu'il peut apporter aux différents acteurs du développement rural dans les Etats ACP. Mais, avant d'en refaire un inventaire plus précis, il serait souhaitable de faire un tour d'horizon de ses objectifs généraux et de ses missions. M. DELLERE : oui, effectivement, la diversité de nos activités ne doit pas empêcher de comprendre que tout ce que nous avons entrepris s'inscrit dans le cadre d'une mission bien précise qui a été confiée au CTA lors de sa création. Votre question me fait penser à l'anecdote des trois tailleurs de pierre à qui l'on demandait ce qu'ils faisaient : le premier répondit qu'il cassait des cailloux, le second qu'il gagnait sa vie, le troisième qu'il bâtissait une cathédrale. Au CTA nous sommes plus modestes, nous nous contenterions d'une chapelle, mais l'objectif qui nous a été fixé est constamment présent dans notre esprit. C'est la création de supports et de circuits pour répondre aux besoins d'information, sous des formes appropriées, des responsables du développement agricole et rural des Etats ACP. Chacune des activités que je pourrais vous détailler est à inscrire dans ce cadre. SPORE : avant d'entrer dans le détail de vos activités pour 1986, je voudrais savoir sur quelles bases les objectifs et les moyens de les atteindre ont été fixés. M. DELLERE : nos activités ont été fondées sur deux réunions : la première, qui s'est tenue à Wageningen en avril 1984, avec des représentants d'Etats ACP et européens, a permis d'identifier les thèmes prioritaires à prendre en considération. La deuxième réunion, très importante, a été le séminaire organisé en décembre 1984 à Montpellier avec le concours du GRET et du CIRAD et dont l'objectif était d'identifier les contraintes à la diffusion de l'information scientifique et technique et d'identifier quels étaient les outils qui pouvaient être utilisés. C'est sur les recommandations issues de ces deux réunions qu'ont été mises en route les activités du CTA pendant ces deux années. Les thèmes auxquels le CTA a accordé la priorité découlent de l'objectif qui est le sien, c'est-à-dire d'aider les Etats ACP à atteindre un plus haut degré d'autosuffisance alimentaire et d'assurer la sécurité de leurs cultures tout en protégeant leurs ressources naturelles. L'accent est donc mis sur la production de vivres qu'il s'agisse de produits végétaux, animaux ou halieutiques. Les cultures de rente cependant n'ont pas été négligées car elles apportent les moyens financiers qui permettent aux Etats ACP d'assurer le transport des vivres à l'intérieur du pays et de compléter leur approvisionnement sur les marchés extérieurs. De façon plus précise, les sujets suivants ont fait l'objet d'une ou de plusieurs activités du CTA. Dans le domaine de la production vivrière : le manioc, le riz pluvial, le maïs, la patate douce, la pomme de terre, le bananier et le plantain, la production fruitière et en particulier les agrumes ; pour les cultures de rente : le cotonnier et le caféier ; les autres sujets relatifs à la production agricole sont la multiplication des semences, le stockage des produits vivriers et semenciers, la pathologie végétale, l’agrométéorologie et son application à la protection des plantes, l'irrigation, la biométrie et l'utilisation de la biotechnologie en agriculture. Dans le domaine de l'élevage, le CTA s'est consacré aux sujets suivants : alimentation du bétail, ressources pastorales, en particulier celles du sahel, production laitière, petits ruminants, aviculture, porcs, apiculture, parasitologie vétérinaire tropicale, traction animale, rôle des services d'élevage. Dans le domaine de la pêche, le Centre s'est intéressé au traitement et à la conservation des produits de la pêche artisanale ainsi qu'à la pisciculture. S'agissant de l'agroforesterie, le CTA s'est penché sur le rôle potentiel que celle-ci pouvait jouer dans les Etats ACP et en particulier pour la lutte contre la désertification ; il faut y associer les actions de promotion de boisements villageois. Le CTA estime qu'il ne peut rester étranger aux problèmes de la protection du milieu naturel ; il s'intéresse donc à la conservation du sol et à l'utilisation rationnelle des ressources en eau et envisage la publication d'un ouvrage de sensibilisation à la dégradation de l'environnement par l'homme et aux moyens à mettre en oeuvre pour y porter remède. Parmi les sujets socio-économiques, il faut relever l'économie agraire en milieu paysan, la recherche agricole, et en particulier le transfert des résultats vers la vulgarisation, et enfin le rôle des femmes en agriculture. SPORE: vous avez défini les thèmes, mais qu'en est-il des publics ? M. DELLERE : il est vrai que beaucoup de nos activités d'information s'adressent à des responsables ou futurs responsables de l'agriculture, sur le terrain, dans les institutions de recherche et de développement, dans les instances décisionnaires. Mais notre rôle ne s'arrête pas là et nous devons tout mettre en oeuvre pour que l'information utile au développement parvienne à des publics de niveau de formation beaucoup plus modeste, même aux paysans, directement. En effet le CTA estime que son action ne doit pas se limiter aux scientifiques et aux cadres dirigeants mais qu'il doit accorder un intérêt particulier aux communautés rurales car c'est essentiellement d'elles que dépend l'augmentation de la production de vivres et la restauration des ressources naturelles. En outre, la connaissance n'est pas le seul apanage des stations de recherche. Il ne faut pas négliger l'expérience paysanne, la « science des pauvres », comme l'appelle Paul Richards. Un certain nombre d'actions, dans lesquelles nous envisageons de nous engager au cours des prochaines années, viseront le public paysan et, en cela, lé CTA innovera de manière très significative par rapport à la plupart des centres de documentation traditionnels. SPORE : en effet, le CTA, malgré sa relative jeunesse, a déjà prouvé qu'il n'était pas un centre de documentation de plus parmi les autres mais qu'il était un lieu original de mise en relation de la demande et de l'offre d'information. M. DELLERE : vous avez raison de souligner cela. Le CTA n'a pas pour vocation de stocker de la documentation et d'attendre que des « clients » éventuels viennent frapper à sa porte. Notre travail essentiel est, comme vous l'avez dit, de mettre en relation ceux qui ont de l'information et ceux qui en ont besoin, de rompre l'isolement dont la plupart des agents du développement souffrent dans l'exercice quotidien dans leur métier. Les actions du CTA sont inspirées des contraintes identifiées dans le domaine de la diffusion de l'information : difficulté d'accès à l'IST (coût élevé, distribution déficiente, ignorance des possibilités existantes), du manque de documents primaires dans les bibliothèques et centre de documentation (ouvrages de base et de références, périodiques, répertoires), manque d'information sur les recherches et les projets en cours, confidentialité, barrière des langues, inadaptation de l'information aux groupes cibles (chercheurs, décideurs, producteurs), formation insuffisante (documentalistes aux sciences agricoles et vulgarisateurs aux techniques d'information). Le CTA est à la disposition des pays ACP pour satisfaire leurs besoins d'information. La concrétisation de ce rôle est le service « Question Réponse ». Celui-ci a établi un réseau de relations avec de nombreuses sources d'information spécialisées dans l'agriculture des pays chauds. Il s'agit des principales bases de données agricoles et d'un réseau de correspondants constitué d'institutions de recherche, d'agences de coopération, de bureaux d'études et d'experts individuels. Les services offerts par le CTA se répartissent en différentes catégories : orientation de la question vers les spécialistes ou vers d'autres sources d'information, assistance technique pour la fourniture de conseils pratiques, mise à disposition de références d'ouvrages et de publications, envoi de documents primaires, qu'il s'agisse de copies d'articles, de textes originaux ou de microfiches, d'informations statistiques, etc. SPORE : mais ces activités ont un caractère passif, ce n'est pas tout ce que fait le CTA dans le domaine de l'information. M. DELLERE : il est vrai que ce que j'ai cité a ce caractère passif et que le CTA ne pourra être interrogé que dans la mesure où il se sera fait connaître. Il s'est donc engagé dans un certain nombre de réalisations à caractère actif. Dans sa politique d'aide aux centres de documentation des Etats ACP, le CTA finance un certain nombre de projets de fourniture de petits équipements et de documentation et a mis en route des programmes d'appui documentaire et de distribution d'ouvrages. Il organise des sessions de formation. Il s'intéresse à la diffusion de l'information par les moyens audio-visuels, en particulier' la radio. Le CTA organise des réunions techniques : séminaires ou ateliers, environ six par an, dont deux en Europe, deux en Afrique, un aux Caraïbes et un dans le Pacifique. On peut répartir ces réunions en trois catégories. Il y a celles où se discutent des problèmes de stratégie, de politique ou de recherche en matière agricole. Il y a celles dont le but est de faire le point de sujets techniques ou scientifiques spécifiques et où des échanges ont lieu entre spécialistes sur l'avancement des travaux de recherche dans le domaine considéré. Il y a enfin celles qui sont consacrées à la formation, qu'il s'agisse du recyclage des connaissances, de la spécialisation dans une discipline particulière ou de l'acquisition de connaissances nouvelles. Une autre activité parallèle concerne la participation à des séminaires organisés par d'autres institutions. L'avantage de ce programme est d'élargir le champ des discussions aux problèmes des pays ACP, de permettre à des ressortissants de ces états de bénéficier des contacts et des discussions qui ont lieu, au CTA d'avoir accès à une source d'information de première main non publiée et enfin de se faire connaître dans de nouvelles arènes. SPORE : nos lecteurs connaissent maintenant bien la revue SPORE qui est un autre moyen efficace de mise en relation de l'offre et de la demande d'information. M. DELLERE : les publications, bien entendu, restent un domaine privilégié d'information. Indépendamment du programme budget et du rapport d'activités, deux publications annuelles, il a paru indispensable au CTA d'éditer un périodique bimensuel d'information : SPORE, largement distribué auprès d'institutions et de personnes s'intéressant au développement agricole des pays ACP ainsi qu'à un certain nombre de destinataires en Europe. SPORE est publié en français et en anglais à raison de 7 500 exemplaires dans chaque langue. Loin de se limiter à la seule information des activités du CTA, il comprend des articles de fond, des nouvelles brèves, des extraits bibliographiques, des comptes-rendus de réunions techniques ainsi que la description de sources d'information et de services utiles aux Etats ACP. Le CTA participe au financement de la publication d'ouvrages de vulgarisation, notamment la collection « Le Technicien d'Agriculture Tropicale » et celle de « Terres et Vie » ainsi que d'« Abstracts » notamment « Bananiers et Plantains ». Il édite des monographies dans le cadre de sa collection « Sciences et Techniques pour le Développement » dont cinq titres sont en préparation sur des problèmes de petit élevage et d'agroforesterie. Les comptes-rendus des séminaires, qu'il s'agisse d'actes ou de synthèses, et des conférences organisées par le CTA, sont publiés régulièrement. Tous ces documents sont disponibles en langue française et en langue anglaise. La. traduction d'ouvrages de référence représente une activité importante du CTA qui a obtenu le copyright d'une dizaine de manuels de valeur scientifique certaine qu'il traduit soit vers le français soit vers l'anglais. Le CTA soutient l'édition de périodiques destinés au monde rural notamment « Caribbean Farm News » et le bulletin d'information RISED du Bureau Européen de l'Environnement. Une dernière activité consiste dans la réalisation d'études. Il peut s'agir de travaux de compilation ou de réflexion préparatoires à des réunions techniques ou des publications. Ou encore, ce peut être des inventaires de publications, de sources d'information ou de recherches en cours ou de répertoires de programmes, de projets, d'expertises et de bibliographies. Enfin, la préparation de mémoires sur des sujets scientifiques d'actualité, de synthèses de connaissances, par exemple l'atlas sur les potentialités pastorales du Sahel ou d'ouvrages de sensibilisation à des problèmes d'actualité, notamment la dégradation de l'environnement, constitue une autre forme d'études. SPORE : vous avez parlé des sources et des supports d'information. Mais cela ne suffit pas pour atteindre les publics, ce que l'on appelle les groupes-cibles. Il faut employer des langages appropriés. Du chercheur au paysan, cela fait une grande différence. M. DELLERE : si je peux me permettre une comparaison, peut-être osée, je dirais que les chercheurs sont des médecins quand ceux qui s'occupent de la diffusion de l'information sont des pharmaciens. Si les premiers sont disciples d'Hippocrate nous, nous sommes les disciples de Galien, c'est-à-dire que notre rôle est de mettre l'information sous une forme qui est assimilable, de même que le pharmacien va mettre les produits qui sont conseillés aux malades sous forme d'injections, de comprimés ou en solutions huileuses afin que le patient puisse absorber la médecine. Notre rôle est d'adapter l'information aux groupes-cibles auquels nous nous adressons. D'abord il y a les chercheurs ; que veulent les chercheurs ? Ils veulent une information qui soit fouillée, détaillée, actuelle, précise et contenant toutes les références. Les décideurs, les programmateurs, ont la culture pour comprendre l'information qui leur vient des chercheurs mais il n'en ont pas le temps. Il leur faudra donc une information concise. Quant aux producteurs, ceux-ci sont innombrables. Dans les pays auxquels nous nous intéressons, sur les 250 millions d'habitants concernés, les trois quarts s'occupent d'agriculture. Si on ne prend que les chefs de famille, cela représente des dizaines de millions d'individus et il est évident que nous ne pouvons nous adresser à chacun d'eux . Il faudra donc que nous nous adressions à un intermédiaire : le vulgarisateur. Les niveaux culturels des vulgarisateurs sont très disparates, cela nous pousse à nous adresser à eux non pas dans une langue mais dans un langage qui leur soit accessible. C'est à cela que s'emploie le CTA à travers les différents produits d'information qu'il diffuse. C'est sans doute une difficulté mais cela vaut la peine d'être fait. SPORE : toutes ces activités nécessitent-elles une structure lourde et un personnel nombreux ? M. DELLERE : non, le CTA n'a jamais voulu devenir une structure lourde, bien au contraire. A son installation en 1984, le centre n'employait que sept personnes, du Directeur au chauffeur. Fin 1986 le CTA a porté son effectif à 18 personnes, moitié ressortissants ACP, moitié européens, préparé un budget de croisière (voir tableau) et diversifié son programme. Au cours de cette période, il a par ailleurs établi des contacts, des liaisons, des accords avec les principales institutions dans le domaine de l'information, de la documentation et de la recherche afin de pouvoir remplir ses obligations. Le CTA est comme vous le voyez un organisme employant peu de personnel et ayant un budget restreint. C'est une structure de relais. Il est donc indispensable qu'il s'appuie sur des structures existantes et fasse appel à des expertises extérieures. On peut considérer décembre 1986 comme la fin de cette deuxième phase. SPORE: vous parlez de la fin d'une seconde phase. La troisième serat-elle celle d'une diversité encore plus grande des activités du CTA ? M. DELLERE : non, la troisième phase doit consister à consolider ce qui a été fait et à renforcer les liens avec la clientèle du CTA, c'est-à-dire les pays ACP. Le CTA ayant démontré sa capacité d'intervention, il faut maintenant mettre l'accent sur la qualité. Il s'agit de travailler en profondeur. Le personnel devra être complété en fonction des besoins qu'il a été possible de définir avec plus de précision au cours de la phase précédente et le budget devra y être adapté. Les liens qui ont été tissés avec les pays ACP doivent être renforcés par la création d'antennes régionales (regional branch office) ; il est proposé d'en créer six pendant la durée de la présente Convention : Afrique de l'Ouest, Afrique de l'Est, Afrique Centrale, Afrique Australe, Caraïbes et Pacifique. Ce réseau sera complété par des correspondants nationaux (national focal point), ceux-ci étant des centres de documentation, des institutions de recherche et de développement, des bibliothèques ou toutes autres structures existantes aptes à remplir l'objectif fixé. Cette phase devrait s'achever avec la fin de la 3ème Convention de Lomé. Il est nécessaire dès à présent de penser à l'« après Lomé III », ce qui implique que d'ici à deux ou trois ans, une évaluation du travail accompli par le CTA soit réalisée avec pour objectif de définir le rôle et l'importance que le Centre doit avoir dans le cadre de la prochaprochaine CCentionConvention. SPORE : pour terminer, j'aimerais aborder une question qui tient plus à la philosophie qui sous-tend votre action qu'à vos activités elles-mêmes. Même si l'on considère les sciences de la nature comme des éléments objectifs, l'information, par le choix qu'elle opère, n'est pas tout à fait neutre. A travers tout ce que vous diffusez, quelle, image de l'agriculture tentez-vous de promouvoir en priorité ? M. DELLERE : il serait faux de dire que le CTA promeut telle ou telle forme d'agriculture, telle ou telle politique de développement. Chaque Etat membre est souverain et ce n'est pas à nous, organisme de coopération technique, de nous immiscer dans leurs affaires, pas plus que de donner des leçons d'agriculture aux paysans. Le faire serait manquer gravement à nos engagements. Cependant, comme vous l'avez dit, faire de l'information c'est sélectionner et mettre en forme. Tous ces choix impliquent une certaine conception de ce qui est « utile », une sorte de philosophie des transferts de connaissance. Je vous ai dit tout à l'heure que nous attachions une importance capitale aux producteurs agricoles, aux paysans. Nous pensons que notre rôle est de greffer sur leur expérience les acquis de la recherche expérimentée ou confirmée localement, et de réaliser sur cette base paysanne des transferts de technologie. Comme le dit Cheik Amidou Khane, ce vers quoi il faut tendre, c'est le métissage cultural, c'est-à-dire le greffage des connaissances nouvelles sur l'héritage de la tradition. En effet, l'augmentation de la production agricole et la régénération du milieu naturel ne s'obtiendront pas par la multiplication des projets, ce qui est impossible sur le plan des investissements. Ils ne s'obtiendront que par la mobilisation des capacités de production rurale et par la volonté des paysans eux-mêmes. Nous ne sommes pas de ces Cassandre qui pensent que tous les projets de développement financés par les aides internationales sont autant d'échecs. Nous pensons qu'il y a eu beaucoup de succès et sans doute un certain nombre d'échecs. Les échecs ont souvent été dus au manque de prise en considération des impératifs socio-économiques. Un bon projet doit avoir un rôle catalytique. Un bon projet doit pouvoir être multipliable, extensible, reproductible, ce qui sous-entend qu'il n'a pas besoin d'investissements lourds mais qu'il a besoin d'investissements à la mesure des producteurs. Un bon projet c'est aussi un projet assimilable par les communautés villageoises et par les producteurs, d'où l'importance de l'homme dans le, développement. Au- delà des techniques, c'est l'homme qui est au centre de tout processus de développement. C'est donc vers lui que doivent tendre tous nos efforts et je dirai en conclusion que c'est l'amélioration de sa productivité et l'amélioration de son bien-être que nous paierons de toutes nos peines. C'est ce que nous croyons fermement.

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1987
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/58663
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!