Etude de la nucléoprotéine des virus de la peste bovine et de la peste des petits ruminants : caractérisation moléculaire des interactions protéiques et des structures antigéniques

L'étude des structures antigéniques des nucléoprotéines (N) des virus de la peste bovine et de la peste des petits ruminants a montré que la région N-terminale est immunodominante. Les études de cartographie d'anticorps monoclonaux anti-N ont permis de localiser dans cette région des épitopes communs mais aussi des épitopes spécifiques à chacun des deux virus. Les tests de compétition ELISA (cELISA), développés avec certains de ces monoclonaux spécifiques à chaque virus détectent aussi bien des sérums anti-PPR et qu'antipeste bovine. Ce croisement serait probablement la résultante d'encombrement stérique engendré par des anticorps fixés sur les épitopes communs aux deux virus mais proches des sites spécifiques. Une partie de nos travaux a porté sur l'analyse des interactions protéine-protéine du virus PPR. Ils ont permis de localiser le domaine d'interaction N-N dans la zone couverte par les 240 premiers aminoacides de N. Quatre régions capables de se lier à la protéine M ont été identifiées sur la protéine N. Les séquences de ces zones d'interaction N-M sont conservées au sein groupe Morbillivirus.

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Bodjo, Sanne Charles
Format: thesis biblioteca
Language:fre
Published: UM2
Subjects:L73 - Maladies des animaux,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/541795/
http://agritrop.cirad.fr/541795/1/ID541795.pdf
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:L'étude des structures antigéniques des nucléoprotéines (N) des virus de la peste bovine et de la peste des petits ruminants a montré que la région N-terminale est immunodominante. Les études de cartographie d'anticorps monoclonaux anti-N ont permis de localiser dans cette région des épitopes communs mais aussi des épitopes spécifiques à chacun des deux virus. Les tests de compétition ELISA (cELISA), développés avec certains de ces monoclonaux spécifiques à chaque virus détectent aussi bien des sérums anti-PPR et qu'antipeste bovine. Ce croisement serait probablement la résultante d'encombrement stérique engendré par des anticorps fixés sur les épitopes communs aux deux virus mais proches des sites spécifiques. Une partie de nos travaux a porté sur l'analyse des interactions protéine-protéine du virus PPR. Ils ont permis de localiser le domaine d'interaction N-N dans la zone couverte par les 240 premiers aminoacides de N. Quatre régions capables de se lier à la protéine M ont été identifiées sur la protéine N. Les séquences de ces zones d'interaction N-M sont conservées au sein groupe Morbillivirus.