Yield trends, soil nitrogen and organic matter content during 20 years of continuous maize cultivation

Le passage de la culture itinérante traditionnelle à une agriculture plus intensive est nécessaire pour répondre aux besoins qui résultent de l'augmentation de la population et de l'urbanisation. Dans les années 1960, le Gouvernement de Côte d'Ivoire avait opté pour l'étude d'une agriculture motorisée permanente à forts intrants. Divers essais ont été mis en place pour en étudier les conditions et l'un d'entre eux a été poursuivi pendant 20 ans. Cet essai combine des doses variables d'azote et de compost de tiges de maïs et autres résidus végétaux. Tout l'essai a reçu en outre une fumure PKSCaMg abondante. Pendant la première saison (mars à juillet), avec des pluies relativement abondantes et régulières, il a été cultivé du maïs hybride chaque année. Pendant la deuxième saison (septembre à décembre), plus courte et avec des pluies plus irrégulières, on a essayé successivement différentes alternatives : une deuxième culture de mais (1971-76), laisser le sol en jachère (1977-79) ou cultiver une légumineuse (d'abord du soja de 1980 à 1983, puis des arachides en 1984-86 et enfin du niébé). Avec des doses suffisantes d'engrais, les rendements du maïs au premier cycle ont varié de 5 à 7 t/ha. Ils ont diminué pendant les 5 premières années, puis ils se sont stabilisés et ont même augmenté quand la jachère puis des légumineuses ont été introduites au 2° cycle. Les rendements sans azote ont été élevés pendant les cinq premières années, période pendant laquelle il n'y a presque pas de réponse à l'azote: le sol sur défriche de forêt a fourni beaucoup d'azote aux cultures. Sans apport d'azote, après 5 années de culture les rendements diminuent fortement et l'on observe une grande variabilité entre les années. Cependant, avec une légumineuse au 2° cycle, ils ont eu tendance à nouveau à augmenter. Le compost n'est pas indispensable, mais il permet des rendements un peu plus élevés. Sans compost, les teneurs en carbone ont diminué de 1,06% à 0,57% et en azote de 1085 ppm à 640 ppm. L'apport de fortes doses de compost permet de ralentir la diminution de la matière organique du sol, sans l'éviter complètement. Les teneurs atteignent C : 0,85% et N : 880 ppm au lieu de 0,57% et 640 ppm. Les rendements très élevés, qui ne montrent aucune tendance à diminuer, indiquent nettement que pour la culture du maïs, il n'y a pas eu de dégradation de la fertilité, malgré une diminution forte des teneurs en matière organique et en azote du sol.

Bibliographic Details

Main Authors:	Gigou, Jacques, Bredoumy, S.K.
Format:	conference_item biblioteca
Language:	eng
Published:	CABI Publishing
Subjects:	F04 - Fertilisation, Zea mays, rendement des cultures, engrais azoté, fertilisation, compost, amendement organique, matière organique du sol, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8504, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_10176, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5195, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_10795, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_1795, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_12965, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_35657, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4027,
Online Access:	http://agritrop.cirad.fr/477790/
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