INFORMATION ET PROTECTION DES VEGETAUX

S'il est un domaine où la circulation de l'information est complexe, c'est bien celui de la protection des végétaux. L'information est surabondante. Elle peut concerner aussi bien les ennemis des cultures, les plantes hôtes, les variétés résistantes, les prédateurs naturels, l'évaluation des dégâts, et enfin, les moyens de lutte : mesures de quarantaine et pesticides (leur coût, leur efficacité, leur disponibilité et les règles de sécurité). Les systèmes appliqués actuellement à la collecte, au stockage et à la diffusion de ces informations ne donnent pas satisfaction. C'est pourquoi on place beaucoup d'espoirs dans les nouvelles technologies de la communication. En 1978, le stockage électronique de l'information coûtait 20 dollars américains par page. Aujourd'hui, ce coûta été ramené à 0,016 $. De plus, on peut aujourd'hui stocker également des images sur disques laser. Pour examiner les possibilités offertes par ces nouvelles technologies, et leur application au domaine de la protection des végétaux, CAB international et la FAO ont organisé une réunion d'information internationale à Wallingford (Grande Bretagne) du 9 au 14 avril derniers. 76 délégués venus de 32 pays y ont participé. Le CTA a soutenu cette manifestation en participant au comité organisateur, en prenant en charge une étude préalable sur les bases de données informatisées existantes, et en finançant la participation de sept délégués de pays ACP. L'objectif de la rencontre était d'étudier les moyens les mieux adaptés pour mettre l'information sur la protection des végétaux à la disposition des utilisateurs. Les participants ont identifié certains besoins clés : comment évaluer l'information (à la fois sa qualité et la meilleure manière de l'organiser) et comment déterminer le niveau de technologie souhaitable (compte tenu du coût et des possibilités de financement) ? Enfin, les questions de compatibilité et de standardisation des différents systèmes informatisés ont été soulevées. Parmi les priorités énoncées figurent la réalisation de répertoires et la mise au point de nouveaux thesaurus permettant d'éviter les confusions de termes. Les participants ont proposé la création de centres d'information sur les pesticides. Ils ont également mis l'accent sur la nécessité d'améliorer la collecte de l'information. Les utilisateurs réclament plus de données de terrain et une meilleure information sur l'apparition des nouveaux ennemis des cultures.

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Bibliographic Details
Main Author: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
Format: News Item biblioteca
Language:French
Published: Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation 1989
Online Access:https://hdl.handle.net/10568/59135
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Description
Summary:S'il est un domaine où la circulation de l'information est complexe, c'est bien celui de la protection des végétaux. L'information est surabondante. Elle peut concerner aussi bien les ennemis des cultures, les plantes hôtes, les variétés résistantes, les prédateurs naturels, l'évaluation des dégâts, et enfin, les moyens de lutte : mesures de quarantaine et pesticides (leur coût, leur efficacité, leur disponibilité et les règles de sécurité). Les systèmes appliqués actuellement à la collecte, au stockage et à la diffusion de ces informations ne donnent pas satisfaction. C'est pourquoi on place beaucoup d'espoirs dans les nouvelles technologies de la communication. En 1978, le stockage électronique de l'information coûtait 20 dollars américains par page. Aujourd'hui, ce coûta été ramené à 0,016 $. De plus, on peut aujourd'hui stocker également des images sur disques laser. Pour examiner les possibilités offertes par ces nouvelles technologies, et leur application au domaine de la protection des végétaux, CAB international et la FAO ont organisé une réunion d'information internationale à Wallingford (Grande Bretagne) du 9 au 14 avril derniers. 76 délégués venus de 32 pays y ont participé. Le CTA a soutenu cette manifestation en participant au comité organisateur, en prenant en charge une étude préalable sur les bases de données informatisées existantes, et en finançant la participation de sept délégués de pays ACP. L'objectif de la rencontre était d'étudier les moyens les mieux adaptés pour mettre l'information sur la protection des végétaux à la disposition des utilisateurs. Les participants ont identifié certains besoins clés : comment évaluer l'information (à la fois sa qualité et la meilleure manière de l'organiser) et comment déterminer le niveau de technologie souhaitable (compte tenu du coût et des possibilités de financement) ? Enfin, les questions de compatibilité et de standardisation des différents systèmes informatisés ont été soulevées. Parmi les priorités énoncées figurent la réalisation de répertoires et la mise au point de nouveaux thesaurus permettant d'éviter les confusions de termes. Les participants ont proposé la création de centres d'information sur les pesticides. Ils ont également mis l'accent sur la nécessité d'améliorer la collecte de l'information. Les utilisateurs réclament plus de données de terrain et une meilleure information sur l'apparition des nouveaux ennemis des cultures.