"Avant-propos" à la publication d'un texte inédit du professeur Jacques Montégut (1925-2007) "Le terroir à travers les plantes adventices des cultures et les champignons mycorhiziens"(1999)

Ce texte de 20 pages fut le support d'une singulière conférence donnée en 1999 à l'invitation de l'Association européenne des étudiants en paysagisme qui se réunissait une fin de semaine à Versailles sur un thème encore très actuel : du paysage à l'assiette. Texte saisissant à notre époque où les approches territorialisées et le concept de santé globale sont à l'honneur. Maître-mot : diversité, incluant celle des pratiques agricoles et la chimio-diversité des herbicides, en faveur du pré-requis essentiel de la santé des sols alliée à la biodiversité générale dans la biosphère. A certains détails, on pourrait dater le texte si on n'en connaissait pas la date, mais son propos général reste 25 ans après d'une poignante pertinence ; support d'une conférence informelle prononcée à des étudiants hyper-motivés par un professeur passionné déjà à la retraite, sa publication aurait certes mérité l'affinage d'une relecture du vivant de l'auteur ; mais à peu de chose près, son contenu pourrait encore faire l'objet d'une leçon inaugurale sinon au Collège de France du moins à Sup-Agro Montpellier ou à l'Université d'agriculture de Wageningen. L'avant-propos (valant préface) de 8 pages est lui-même assez consistant, il présente la genèse de cette aventure éditoriale écrite à plusieurs mains, et l'enrichit par d'intéressantes remarques mycologiques du premier auteur - à tout seigneur tout honneur - à qui on doit la publication hybride (sur papier et en ligne) de ce texte dans les Annales de la SHHNH. Références bibliographiques, publications consultées et une rubrique de remerciements font office de post-face (2 pages). Que nos agro-malherbologues en herbe en prennent de la graine et de la vivacité, ainsi que de l'inoculum bactério- et myco- symbiotique pour, ici et ailleurs sous d'autres cieux, rallier - une gageure ? - agriculteurs et autres citoyens, également heureux autour de leurs terroirs soigneusement façonnés, aux airs, eaux et sols sains ou assainis, porteurs de belles cultures, de beaux élevages et de beaux boisements hébergeant une belle biodiversité, giboyeuse à souhait !

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Bibliographic Details
Main Authors: Mousain, Daniel, Rumelhart, Marc, Martin, José, Argant, Sébastien
Format: article biblioteca
Language:fre
Subjects:P01 - Conservation de la nature et ressources foncières, H60 - Mauvaises herbes et désherbage, Champignon, mauvaise herbe, pratique culturale, Mycorhizé, biodiversité, mode de culture, paysage, herbicide, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3145, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_8347, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_2018, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_5023, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_33949, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_29762, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_4185, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3566, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_3081, http://aims.fao.org/aos/agrovoc/c_259,
Online Access:http://agritrop.cirad.fr/608449/
http://agritrop.cirad.fr/608449/1/tap_montegut_shhnh_2023.pdf
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Description
Summary:Ce texte de 20 pages fut le support d'une singulière conférence donnée en 1999 à l'invitation de l'Association européenne des étudiants en paysagisme qui se réunissait une fin de semaine à Versailles sur un thème encore très actuel : du paysage à l'assiette. Texte saisissant à notre époque où les approches territorialisées et le concept de santé globale sont à l'honneur. Maître-mot : diversité, incluant celle des pratiques agricoles et la chimio-diversité des herbicides, en faveur du pré-requis essentiel de la santé des sols alliée à la biodiversité générale dans la biosphère. A certains détails, on pourrait dater le texte si on n'en connaissait pas la date, mais son propos général reste 25 ans après d'une poignante pertinence ; support d'une conférence informelle prononcée à des étudiants hyper-motivés par un professeur passionné déjà à la retraite, sa publication aurait certes mérité l'affinage d'une relecture du vivant de l'auteur ; mais à peu de chose près, son contenu pourrait encore faire l'objet d'une leçon inaugurale sinon au Collège de France du moins à Sup-Agro Montpellier ou à l'Université d'agriculture de Wageningen. L'avant-propos (valant préface) de 8 pages est lui-même assez consistant, il présente la genèse de cette aventure éditoriale écrite à plusieurs mains, et l'enrichit par d'intéressantes remarques mycologiques du premier auteur - à tout seigneur tout honneur - à qui on doit la publication hybride (sur papier et en ligne) de ce texte dans les Annales de la SHHNH. Références bibliographiques, publications consultées et une rubrique de remerciements font office de post-face (2 pages). Que nos agro-malherbologues en herbe en prennent de la graine et de la vivacité, ainsi que de l'inoculum bactério- et myco- symbiotique pour, ici et ailleurs sous d'autres cieux, rallier - une gageure ? - agriculteurs et autres citoyens, également heureux autour de leurs terroirs soigneusement façonnés, aux airs, eaux et sols sains ou assainis, porteurs de belles cultures, de beaux élevages et de beaux boisements hébergeant une belle biodiversité, giboyeuse à souhait !